� Richard Matthew Stallman.
La derni�re version de l'Entrepreneur-HOWTO est disponible en ligne �
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http://www.linux-france.org/article/pro/entrepreneur-howto/00_howto/
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Le chapitre plan du document est ce que vous lisez actuellement.
Le chapitre introduction pr�sente le contexte et les objectifs de ce document.
Le chapitre motivations explore les d�terminations de la cr�ation de services sur les logiciels libres.
Le chapitre fondements d�crit les objectifs de l'entreprise.
Le chapitre services pr�sente les diff�rents types de prestations possibles.
Le chapitre domaines d'activit� pr�sente les sp�cialit�s envisageables.
Le chapitre culture des logiciels libres
Le chapitre comp�tences requises fait un inventaire des comp�tences que vous devez r�unir pour mener � bien le projet.
Le chapitre logiciels propose une liste de logiciels libres pouvant faire partie de l'offre de services.
Le chapitre cr�ation de la soci�t�
Le chapitre �tude �conomique dispense quelques conseils pour r�aliser une �tude de march� et convaincre vos futurs clients.
Le chapitre �tude juridique d�crit les diff�rentes possibilit�s juridiques pour la cr�ation de l'entreprise.
Le chapitre nom de l'entreprise indique toutes les d�marches pour valider si un nom est utilisable et le prot�ger.
Le chapitre assurances m�che un peu l'ingrat travail de recherche.
Le chapitre �quipement liste les moyens mat�riels � mettre en oeuvre.
Le chapitre contrats traite de la r�daction des contrats client-fournisseur.
Le chapitre Intervention en client�le vous pr�parera � gagner du temps.
Appendices
L'appendice questionnaire �tude de march� propose une liste de question pour effectuer une �tude �conomique.
L'appendice
Filtrage Minitel contient un script pour filtrer les pages ascii
g�n�r�es par xtel
.
L'appendice faquin est une Foire Aux Questions sur la cr�ation d'entreprise.
L'appendice tarifs des communications locales expose les co�ts d'acc�s � internet.
L'appendice contributeurs et remerciements liste et remercie les personnes qui ont participer � la r�daction de ce document.
L'appendice quoi de neuf rappelle les �volutions de ce document.
L'appendice � faire liste les �volutions demand�es pour ce document.
Le vent a tourn�. Apr�s �tre longtemps rest�s dans l'ombre, les logiciels libres se r�v�lent au grand jour. Certaines entreprises font d�j� du commerce avec du logiciel libre, affichent des b�n�fices et sont cot�s en bourse. Quelques startup se sont transform�es en stopdown et d'autres subiront le m�me sort.
Travailler avec des logiciels libres n'est pourtant pas plus compliqu� qu'avec les logiciels propri�taires. Les avantages et les inconv�nients sont parfois diff�rents, parfois identiques. Pour que le commerce fonctionne durablement avec les logiciels libres, il faut lui appliquer les normes qui leur ont permis de s'�panouir. � savoir: une ou plusieurs bonnes r�ponses au besoin, le partage, la concurrence loyale, la comp�tence. Et pour que le commerce d�marre et perdure, il faut lui ajouter le marketing.
Ce document n'est l'expression que de quelques personnes, pour l'instant. Il n'a rien d'original. Les personnes qui ont la m�me culture informatique que l'auteur vont s'ennuyer � sa lecture et les liens hypertextes les emm�neront en territoires connus, se r�f�ren�ant les uns les autres. Il vous est livr� sans aucune garantie, je vous le garantis. Je vous recommande de v�rifier, tester, critiquer toutes les affirmations et conseils qu'il contient. En r�sum�, je vous invite � le faire vivre et � me retourner votre exp�rience � l'adresse suivante: [email protected].
Trois cat�gories de lecteurs sont envisag�es, les cr�ateurs complets pour qui tout reste � faire, les soci�t�s existantes voulant d�velopper quelques services consacr�s aux logiciels libres, et les autres.
Pour les premiers, les cr�ateurs complets, il faut envisager une lecture compl�te du document et de tous les liens cit�s. Ce n'est pas un grand labeur compar� � l'ensemble de ce qui leur reste � faire. Et d'ailleurs je rajoute un lien int�ressant : [FAQ][F] Liens vers des sites d'aides et de conseils pour la cr�ation d'entreprise.
Pour les seconds, les personnes press�s, je leur conseille les sections suivantes : pourquoi les logiciels libres, fondements, services, domaines d'activit�, culture des logiciels libres, comp�tences requises, logiciels, �tude �conomique.
Les derniers se serviront seul : help yourself
Ce document est destin� � tous ceux voulant cr�er des services sur les logiciels libres et plus particuli�rement aux ind�pendants. Pour les ind�pendants, il faut tout faire seul, la liste des activit�s est longue et consomme du temps. J'aimerais que ce document puisse constituer l'embryon d'un esprit f�d�rateur o� la plupart puise sans compter et sans retour, avec cependant une participation active de quelques uns. C'est un projet plus large que ce simple document. Les travaux � faire sont la cr�ation d'un site internet g�n�rique duplicable et modifiable, des statistiques sur les temps pass�s pour l'apprentissage, l'installation et la configuration des logiciels (pour �tablir des devis corrects), des informations sur la gestion de la micro-soci�t� au quotidien etc.
N'h�sitez pas � participer � l'aventure.
Ce document �tait plac� sous la licence OpenContent. Il ne l'est plus. Fa�tes ce que vous voulez de ce document. Vos contributions et contributions seront les bienvenues.
"On tient toujours du lieu dont on vient. Parlez au diable, employez la magie, Vous ne d�tournerez nul �tre de sa fin." (La sourie m�tamorphos�e en fille, Jean de la Fontaine)
Objectif de la soci�t�: offrir des services sur les logiciels libres.
Ces diff�rents services sont d�crits dans le chapitre consacr� aux services
D�terminer le profil de votre client�le est un point clef avant de se lancer. Il y a plusieurs fa�ons de classer les clients potentiels.
Diff�rents secteurs d'activit�: services, industrie.
Diff�rents statuts: secteur public, entreprises priv�es, institutions, particuliers.
Diff�rentes tailles: grands comptes, PME, PMI.
Actuellement, une bonne cible est les SSII qui envisagent de d�velopper, comme vous, des services sur les logiciels libres. Ils n'ont pas souvent les comp�tences suffisantes pour passer � l'acte. Vous pouvez leur vendre du conseil, de la formation et les accompagner dans le d�veloppement de cette nouvelle activit�.
D'autres excellentes cibles sont les soci�t�s de formation. De part leur activit�, la formation, et la quantit� et la diversit� de leur client�le, les entreprises de formation sont potentiellement une plaque tournante pour vos activit�s. Elles re�oivent des demandes de services qu'elles ne peuvent honorer mais elles connaissent les personnes ou soci�t�s pouvant le faire, vous (ou d'autres).
La zone de chalandise, appel�e aussi, zone d'attraction commerciale, est l'aire sur laquelle se situent les clients virtuels de la soci�t� commerciale.
Privil�gier une client�le locale. Plusieurs raisons � ceci :
Utiliser les t�nors des logiciels libres qui offrent les qualit�s techniques suivantes:
Ceci peut para�tre excessif et utopique. Cependant, les grands logiciels libres offrent ces qualit�s. La cerise sur le g�teau est la gratuit� de ces logiciels. Cela ne veut �videmment pas dire que leur utilisation ne co�tera rien, votre chiffre d'affaires en t�moignera.
Une autre possibilit� est de proposer des logiciels sp�cifiques avec bien s�r un service d'int�gration � fa�on. Ces logiciels auront par cons�quent les qualit�s techniques suivantes fortement d�velopp�es :
La gamme de mat�riel support�s par les logiciels libres est tr�s large. A moins d'avoir des besoins sp�cifiques de performance, le mat�riel meilleur march� et offrant une base logiciels �tendue reste l'architecture PC.
Ce n'est pas la peine de choisir du mat�riel de marque, il plante autant que les autres, coute plus cher, et comporte parfois des caract�ristiques non-standards. Par exemple, les cartes r�seaux 100Mbps de base valent 100 FRC TTC (en juillet 2001). Je n'ai jamais vu de carte r�seau de ce type tomber en panne. Vous pouvez ainsi �viter la marque qui offre le m�me type de mat�riel 3 fois plus Cher (d'o� son nom peut-�tre).
Le conseil en logiciels libres c'est analyser pr�cis�ment les besoins du client et d�terminer s'ils peuvent �tre satisfaits par des logiciels libres.
Si la r�ponse est positive:
Si la r�ponse est n�gative:
Le conseil n�cessite une activit� soutenue de veille technologique: suivi des nouvelles versions, d�couvertes de nouveaux logiciels, tests appronfondis.
Les logiciels libres sont le plus souvent OpenSource. On peut donc avec profit envisager d'adapter certains logiciels aux besoins de l'utilisateur. Bien s�r les logiciels tels que Sendmail tiennent plus du progiciel et l� on effectuera une simple (!) installation.
D'autres logiciels plus �sot�riques se pr�tent tr�s bien � des d�veloppements � fa�on. Par exemple si un client est s�duit par TeX, on peut lui d�velopper des templates sur mesure. Plus pointu, pour installer un HelpDesk on peut partir de IRM.
L'int�gration est distincte d'un d�veloppement par le fait qu'elle part d'un logiciel existant. De plus l'int�gration peut ajouter des fonctionnalit�s mais aussi en supprimer si le client veut un logiciel plus simple.
L'installation comprend les �l�ments suivants:
L'assistance peut �tre dispense� de plusieurs fa�ons:
Par exp�rience, les moyens d'assistance les plus couramment utilis�s sont le t�l�phone, la connexion � distance, et le courriel.
Le t�l�phone est le moyen le plus facile de vous atteindre directement, si vous �tes �quip� d'un portable; sinon le r�pondeur ou la boite vocale feront le tampon. Le t�l�phone est excellent pour exposer rapidement un probl�me (exemple classique: ``Cela ne marche plus''). Il est malheureusement assez contraignant de r�soudre efficacement les probl�mes par t�l�phone. Il est souvent difficile de transcrire les �v�nements clavier-�cran en langage parl� compr�hensible, court, et sans ambigu�t�. La difficult� augmente avec les personnes ayant une faible culture informatique.
Le connexion � distance permet de ``prendre la main'' directement sur les machines. Ce moyen est tr�s efficace pour controler et corriger une configuration car il se passe de tout interm�diaire et �vite les aller-retour, confusions et quiproquos tr�s courants lorsqu'un informaticien dialogue avec une personne ``moins'' comp�tente que lui. Une connexion � distance via internet ne doit pas se passer des conditions de s�curit� minimales: connexion authentifi�e, s�re (pas de mot de passe en clair) ET cryptage des flux avec des clefs de 1024 bits minimum.
Le courrier �lectronique est tr�s pratique pour exposer et r�soudre pos�ment les probl�mes. Il est souvent utilis� par les syst�mes de gestion de probl�mes pr�c�demment cit�s pour communiquer les probl�mes et leur r�ponses aux principaux intervenants.
Le fac-simile (fax) est excellent pour transmettre rapidement des croquis ou des documents. Cependant la qualit� de sa r�solution graphique est faible. La qualit� s'am�liore nettement en envoyant des documents informatiques (images, textes) transform�s au format g3 (le format des fax) par un logiciel de conversion. Le fax et le t�l�phone sont les seuls moyens d'exposer et de r�soudre certains probl�mes � distance: Une connexion r�seau qui ne fonctionne pas (probl�me PPP, routage, carte r�seau hors service etc.).
Un syst�me de suivi de probl�me par interface web comme JitterBug ou Gnats offre les fonctionnalit�s suivantes:
La contrainte est qu'il faut une ou plusieurs personnes pour s'occuper des demandes afin de ne pas les laisser en attente trop longtemps.
Les forums de discussion sont utiles pour faire intervenir un nombre de personnes important. D�di� au support, un forum doit avoir une politique d'expiration diff�rente de celles habituellement utilis�e sur l'internet. L'expiration des messages doit se faire non plus sur la date mais par un ``mod�rateur'' selectionnant les discussions susceptibles de servir � d'autres personnes plus tard.
L'IRC, Internet Relay Chat, est tr�s pratique pour r�soudre des probl�mes qui n�cessitent une interactivit� soutenue entre ceux qui exposent un probl�me et ceux qui les r�solvent. Le dialogue, en texte pur, est en direct. C'est le meilleur moyen de communiquer des lignes de commande et leur r�sultats plus ou moins compliqu�s sans ambigu�t� de syntaxe ou de contexte.
La voix sur IP, avec un logiciel comme Speakfreely, permet d'�conomiser votre facture t�l�phonique, de plusieurs fa�ons. Tout d'abord, toutes les communications, m�mes internationnales sont factur�es au tarif local.
Un logiciel libre comme Speakfreely permet de chiffrer vos conversations, de discuter en groupe, tout en continuant de b�n�ficier des habituels services internet, le surf, FTP, l'email, IRC, VNC, etc. Il est donc d'un int�r�t certain quand vous n'avez � disposition qu'une seule ligne t�l�phonique. De plus, Speakfreely est reconnu comme l'un des plus performants logiciels de communication de voix sur IP (logiciels propri�taires et libres confondus).
Ainsi, vous pouvez en m�me temps communiquer verbalement avec
votre interlocuteur, lui donner des informations en texte clair et
pr�cis via IRC (une ligne de commande est plus fiable �crite que
dict�e "c'est d� slach hu est-ce aire slache local point-virgule
j'ai zipe tiret d� c'est paillepeux tare X v� effe moins", ie
"cd /usr/local ; gzip -dc | tar xvf -
"), se loguer sur sa
machine pour travailler directement, consulter le web pour
retrouver quelques informations fra�ches etc.
Le courrier postal n'est pas la formule 1 du support mais reste n�anmoins indispensable pour envoyer des informations num�riques pr�cises (par disquette ou c�d�rom) quand les services Internet sont indisponibles ou que la bande passante est trop faible. Envoyer une distribution majeure de Linux (~2 Go) par email n'est pas recommand� de nos jours.
Les documentations sont tr�s importantes. Un syst�me non document� est un syst�me ferm�, inutilisable. Les logiciels libres m�rs sont toujours bien document�s, en anglais. Une offre de service de documentation peut-�tre constituer des parties suivantes:
Une formation minimale est toujours n�cessaire. La formation permet d'augmenter la comp�tence des utilisateurs. Il est bon de toujours donner le maximum de comp�tences possibles aux utilisateurs. Plus ils en sauront, plus vous serez tranquille sur les sempiternels questions et besoins �l�mentaires, plus ils vous solliciteront pour des services int�ressants.
Le d�veloppement est la cr�ation de logiciels et de documentations qui r�pondent � des fonctionnalit�s.
La maintenance est la modification de logiciels existants pour r�pondre � de nouveaux besoins de fonctionnalit�.
Les corrections sont les modifications apport�es pour corriger ce qui est commun�ment appel� les ``bugs''. Ces corrections seront install�es sous forme de paquets afin de les g�rer de fa�on rationnelle.
Le probl�me de la propri�t� intellectuelle et des licences se pose. La r�ponse est la suivante : les d�veloppements seront faits sous licence GPL et la maintenance sous la licence actuelle du logiciel libre maintenu. La documentation technique sera sous la licence OpenContent ou un �quivalent. Les diff�rents auteurs seront cit�s en pr�cisant les parties qu'ils ont trait�es.
Une banque s�re est une banque que le chef de la s�curit� (qui poss�de toutes les informations possibles) ne peut m�me pas cambrioler sans avoir toutes les clefs et la complicit� de ses coll�gues. La s�curit� ne se base pas sur l'obscurit� mais sur l'utilisation de techniques s�res en soi. Des techniques �tudi�es, document�es, ou toutes les couches sont disponibles.
Quand quelqu'un ne veut pas vous d�voiler les m�thodes de s�curit� utilis�es pour un syst�me, c'est la meilleure preuve que le syst�me n'est pas vraiment s�r. S'il l'�tait, il n'aurait pas de scrupule � vous d�crire les arcanes du fonctionnement.
Domaine privil�gi� car il se nourrit lui m�me, tous les services internet sont abondamment desservis par les logiciels libres.
Plus de 90% des microprocesseurs ne font pas partie d'un ordinateur. Le march� est �norme.
Qui peut relire et modifier sans aucun probl�me des documents �dit�s il y a 10 ans ? Ceux qui les ont conserv�s au format ASCII. L'avenir est aux formats simples, logiques, balis�s, ou la mise en page n'est pas laiss�e � l'utilisateur, typiste de base concentr� uniquement sur le contenu, � moins qu'il ne soit typographe. Le contenu doit �tre s�par� du formatage pour permettre de multiples formats de sortie (PDF, PostScript, HTML, ASCII, LaTeX). La documentation doit pouvoir �tre extraite drectement du code source des logiciels.
Et pour les utilisateurs ayant imp�rativement besoin d'une compatibilit� avec la fameuse suite qui n'est pas compatible avec elle-m�me les logiciels libres apportent l� aussi une solution.
Domaine en pleine �volution, les clusters � base de logiciels libres et de PC en r�seau � 100 Mbps permettent de r�duire les budgets sans commune mesure (un facteur 10) avec les solutions des constructeurs actuels.
L' infographie n'est plus le domaine r�serv� des Macs.
Ce chapitre propose quelques lectures. Un excellent point de d�part est la page Droit, philosophie, th�ses, essais, maintenu par S�bastien Blondeel
Bien que ces lectures offrent de ravissants sujets de d�bats, ma th�se, partag�e par Nat Makarevitch, est la suivante : Goutez les logiciels libres, participez au d�veloppement ou � la documentation d'un logiciel libre, faites-vous votre propre opinion. Restez ouvert car le s�rail reconna�t les siens.
Les grands acteurs sont entretenus dans le livre tribune libre, disponible en ligne.
Cr�ateur de la FSF, il a fourni la moelle osseuse des logiciels libres en concevant la licence GPL. L'essentiel de la philosophie du projet GNU.
Le portail de Richard Stallman. Quelques entretiens : Byte, KTH, Paris-8, New York University. Voir aussi la liste des manifestations li�es au projet GNU.
L'inventeur du World Wide Web (HTML, HTTP). Une revue du livre ``Weaving the Web''.
Le portail d'�ric Raymond.
Guide du d�cideur (une adaptation en fran�ais existe)
Un article de Mark Bolzern, datant de 1994, sur linux et sa signification.
Un article sur les sch�mes de pens�e des programmeurs (mappers and packers)
Un article sur zdnet : Government expert backs open source.
De mani�re g�n�rale, les logiciels libres sont plus exigeants. Cependant, ils vous le rendent bien. Vous devez �tre plus comp�tent car vous devez conna�tre les logiciels libres et les logiciels propri�taires, pour les comparer. Les logiciels libres favorisent une plus grande maitrise, une plus grande ind�pendance mais ces qualit�s ont un co�t : le temps et l'apprentissage. Une qualit� n�cessaire est la curiosit�.
Unix est un syst�me d'exploitation priviligi� pour les logiciels libres. La plupart des logiciels libres sont d�velopp�s sur un Unix libre et sont ensuite parfois port�s sur d'autres syst�mes d'exploitation. Une bonne comp�tence Unix est n�cessaire pour offrir des services sur les logiciels libres.
Le temps minimum pour �tre � l'aise avec Unix et pouvoir se d�brouiller est de 6 mois, pas moins. Personne ne me convaincra du contraire. Ce que j'entend par ``pouvoir se d�brouiller'' est de ne pas rester sec devant un probl�me, un besoin, et entrevoir les diff�rentes d�marchent pour aboutir. En d'autres termes, c'est savoir s'exprimer en utilisant les concepts d'Unix. Une fois pass� ce cap, nous sommes face d'un syst�me m�rement r�fl�chi, conceptuellement simple, o� rien n'est laiss� au hasard, coh�rent. Cette impression pr�vaut et ne dispara�t plus.
L'Internet est le berceau des logiciels libres. C'est gr�ce � ce r�seau que se sont cr��s les joyaux des logiciels libres actuels.
Il n'est pas n�cessaire de savoir parler un anglais courant mais il indispensable de savoir lire et �crire l'anglais. La plupart des listes de diffusion utilisent cette langue car c'est la mieux partag�e par l'ensemble des personnes utilisant l'Internet.
Il existe d'excellentes listes de diffusion en langue fran�aise mais l'exhaustivit� n'est pas de mise. En lisant l'anglais, vous irez droit au but.
Ne soyez pas intimid� par votre anglais, les internautes sont tr�s tol�rants. Surtout ceux qui ne connaissent pas d'autre langue que l'anglais et qui se verraient mal devoir formuler une r�ponse en fran�ais ou en esp�ranto.
Accompagnez-vous de dictionnaires Anglais, Anglais-Fran�ais, et Fran�ais. Pour la langue technique, utilisez le Jargon Fran�ais de Roland Trique et le Jargon File d'�ric Raymond.
Il faut poss�der un excellent argumentaire pour convaincre vos futurs clients. Il faut TOUJOURS �viter les d�nigrements gratuits de leur solution actuelle. Si quelqu'un peut le faire c'est votre client, pas vous.
Apprenez les chiffres clefs des solutions que vous proposez ainsi que ceux des solutions d�j� en place de vos clients. Pour chaque logiciel sachez :
Le site club-comptable
Le cours de comptabilit� de Didier Chadourne.
Les boutiques de gestion.
Quelques liens pour nos amis de langue anglaise.
Si vous connaissez les quatre op�rations de base et particuli�rement l'addition, vous avez le bagage n�cessaire pour r�aliser votre gestion vous-m�me.
Le temps pass� � faire les comptes d'une entreprise individuelle est de 1/2 heure par semaine. Ce qui fait au total une vingtcinquaine d'heure par an. Vous avez la possibilit� d'�tre moins r�gulier. Si vous vous y prenez au dernier moment (en mars), la charge devient p�nible car elle vous r�clame 3 jours de comptabilit� non-stop.
S'inscrire dans une Association de Gestion Agr�e (AGA) dans les 3 mois suivant la cr�ation de l'entreprise vous donne droit � un abattement de 20% d'imp�t. L'inscription co�te environ 175 euros TTC (en 2003). De plus, les services rendus (conseils, v�rification des d�clarations fiscales, formations, rencontres etc.) valent beaucoup plus que le co�t de l'inscription. S'inscrire � une AGA est une excellente id�e. Par exemple, sur Rennes je suis inscrit � l'AAGIL http://assoc.wanadoo.fr/aagil.cga2i/
Savoir changer n'importe quel �l�ment d'un ordinateur. La recette est simple : le faire une fois. C'est comme pour le myst�rieux r�veil de votre enfance, vous le d�montez enti�rement et vous le remontez.
Savoir frapper en QWERTY sur un clavier AZERTY (caract�res
m/|*&
). La r�ponse est dans l'�nonc�.
Je pr�sente ici une liste non exhaustive de logiciels libres qui font partie de l'offre de services.
Apache est un serveur HTTP. Plus de 59% des serveurs web de l'internet sont des serveurs Apache selon Netcraft
Vous trouverez des �tudes plus d�taill�es sur l'url :
http://www.securityspace.com/s_survey/data/index.html
Bind est le logiciel de r�solution de nom indispensable � tous les services de l'Internet. Sans Bind, l' internet est sec.
Linux est un syst�me d'exploitation qui occupe la premi�re place du march� des serveurs internet (plus de 30% en avril 1999).
INN (InterNetNews) est un serveur de ``news''.
Mon est un logiciel de supervision. Son architecture, simple, ouverte et efficace, permet de superviser un ensemble complet de services et de mat�riel. Serveurs HTTP, SMTP, POP, IMAP, LDAP, FTP, NNTP, Samba, Base de donn�es, imprimantes, routeurs, agents SNMP.
MRTG est un logiciel de trac� de statistiques de flux de donn�es. Il d�livre quatre graphiques: journalier, hebdomadaire, mensuel et annuel. Remarquable pour suivre et pr�voir l'�volution des flux sur le cours moyen ou long terme. Le glas a sonn� r�cemment pour MRTG avec son successeur RRDtool par l'auteur de MRTG.
xntp est un d�mon servant le protocole NTP, acronyme de Network Time Protocol. Avoir une base de temps commune et s�re est essentiel dans les environnements distribu�s que sont les r�seaux actuels.
Open ldap est un serveur Ldap complet.
Perl, acronyme de Practical Extracting and Report Language, est un langage de programmation. La force de Perl r�side dans la facilit� et la puissance de son expression, ainsi que dans les dizaines de milliers de biblioth�ques qui permettent de r�aliser des programmes tr�s utiles en quelques lignes de code.
Samba est un serveur impl�mentant le protoc�le CIFS (version � jour de SMB, donc le plus r�cent avatar de NetBIOS). Possibilit�s : serveur de fichiers ou d'impression pour les clients Windows 95, Windows 98, Windows NT, Unix, MacOS. Samba fonctionne sous presque toutes les plateformes Unix. Ses possibilit�s de configuration sont impressionnantes.
Sendmail est responsable de 80% des transferts de messages de l'Internet. Sendmail est puisssant et fiable.
Speak Freely est un logiciel permettant de dialoguer sur les r�seaux IP avec la voix. Il est tr�s efficace et s'accommode parfaitement d'un acc�s � internet avec un modem � 28.8 kilobits par seconde sur un PC 486/50Mhz. Il fonctionne sous Unix et Windows. Il supporte diff�rents protocoles de compression dont le plus efficace est le GSM.
Squid est un excellent proxy http et ftp.
Si votre traffic IP passe par le r�seau renater vous consulterez avec profit les r�seaux de caches WWW avec notamment l'utilisation transparente d'un cache WWW. Une liste de diffusion r�pondra � toute question.
UcdSnmp est une suite logicielle compl�te impl�mentant le protocole SNMP v1 v2 et v3.
VNC est un syst�me d'affichage distant qui vous permet d'utiliser un environnement graphique d'une machine quelconque depuis n'importe quelle machine du r�seau. C'est un outil excellent pour la t�l�-administration depuis un poste unique (et quelconque).
Les serveurs fonctionnent pour XWindow (Unix), Win32, et MacPPC. Les clients fonctionnent avec les m�mes plateformes que les serveurs mais aussi avec Java (dans un navigateur) et Windows CE. Les combinaisons clients-serveurs sont quelconques. VNC est en cours de perfectionnement sur AIX, Acorn RISC OS, Amiga, BeOS, BSDI, Cygwin32, DOS, FreeBSD, Geos (eg. Nokia 9000), GGI, HPUX, KDE, MacOS, NetBSD, NetWinder.
VNC a �t� d�velopp� par ORL, le ``Olivetti Research Laboratory'', appartenant depuis le 1er Janvier 1999 � AT&T et consolid� financierement par Oracle. Il a �t� d�velopp� pour des besoins internes par 7 d�veloppeurs et mis sous licence GPL pour obtenir un retour d'exp�rience et de contribution de la m�me qualit� que son acolyte omniORB.
Une excellente source d'information est le site de l'APCE http://www.apce.com, l'Agence Pour la Cr�ation d'Entreprise.
Voici aussi un recueil de liens sur la cr�ation :
http://www.inter-coproprietes.com/portail/emploi/creation.htm
Pour aller plus loin, l'APCE propose une s�lection de sites Internet utiles aux cr�ateurs d'entreprise. On peut m�me y construire son projet en ligne... Un seul conseil : fouillez ce site de fond en comble !
Les Chambres Francaises de Commerce et d'Industrie dispensent des services tr�s utiles aux cr�ateurs d'entreprises. Certaines chambres ont un site internet. Les chambres proposent gracieusement des r�unions d'informations pour les cr�ateurs d'entreprises appel�es les "Apr�s-Midi de la Cr�ation", pr�sent�es par des professionnels experts-comptables, notaires et avocats. Ces r�unions sont un bon point de d�part pour s'informer.
Ce chapitre pr�sente une visite guid�e du site de l'APCE dans le contexte de notre projet. La page de fond que nous allons suivre est cr�er une entreprise. Elle synth�tise parfaitement les actions � r�aliser.
Vous �tes dans un premier temps un porteur de projet, vous v�rifiez que vous �tes apte � entreprendre par quels tests, vous constituez ensuite le dossier de cr�ation.
Un dossier sur la cr�ation apporte quelques chiffres int�ressants pour vous dissuader de cr�er.
Vous �tes s�rement dans un des cas pr�sent�s dans la liste des types de porteurs de projet. Le contenu de ce dossier est tr�s instructif.
Le site pr�sente plusieurs tests pour chaque �tape de la cr�ation. Vous pourrez v�rifier que vous avez le profil d'un entrepreneur, que vous connaissez les principes de construction d'un plan de financement, etc.
Le test de connaissance sur l'id�e est assez caricatural et ressemble aux tests des magazines � lire sur la plage. Il n'offre pas vraiment d'int�r�t et vous pouvez l'�viter.
Les autres tests sont plus int�ressants. Tous les pr�paratifs consistent � travailler le projet jusqu'� pouvoir r�pondre correctement � toutes les questions. Nous allons donc parcourir chaque point et proposer les moyens d'atteindre les objectifs.
Je pense qu'il serait bon de les compl�ter sous forme d'une Foire Aux Questions Us�es et Id�es Na�ves. Vous la trouverez dans l'appendice FAQUIN
Le dossier de cr�ation, business plan pour les anglo-saxons, est un document qui pr�sente votre projet d'entreprise. Les destinataires de ce document sont les personnes qui devront intervenir pour la constitution et le fonctionnement de votre entreprise : vos associ�s, les banquiers, les partenaires, les experts-comptables.
Le dossier est compos� de plusieurs parties:
L'�tude de march� est une �tape n�cessaire pour le d�veloppement d'une nouvelle activit�. Elle consiste � interroger les clients potentiels sur votre zone de chalandise afin de connaitre l'int�r�t qu'ils portent � vos services.
Je vous conseille d'effectuer cette �tude vous-m�me. Ainsi vous prendrez contact directement avec vos futurs clients. C'est le meilleur moyen de les connaitre et de vous faire connaitre.
Je vous donne en appendice un questionnaire cr�� en pr�vision d'une �tude de march� personnelle. Je ne l'ai jamais utilis� car je n'en pas eu besoin. Comme dit un proverbe chinois, il vaut mieux donner une canne � p�che que du poisson alors voici quelques remarques d'une personne qui n'a pas fait une �tude de march� mais qui connait le climat r�gnant autour des logiciels libres.
Vous pouvez profiter de ces contacts pour essayer de d�crocher quelques promesses de contrats. Pour cela, il vous faut convaincre. L'avantage de faire soi-m�me la d�marche est que vous maitrisez parfaitement votre sujet. Et puisque vous r�aliserez vous-m�me ce que vous vendez, ce ne sera pas n'importe quoi � n'importe quel prix.
Comme argumentaire, il faut citer des exemples pertinents, essuyer les critiques � l'�gard des logiciels libres, d�montrer qu'ils sont d�j� indispensables et ne pas vouloir changer l'univers d'un seul coup.
Comment �tablir le premier contact ? Par le t�l�phone, le courrier �lectronique, l'envoi d'une plaquette. Attention car les plaquettes co�tent cher, il vaut mieux les r�server pour un contact vraiment prometteur.
Comment obtenir les coordonn�es de vos futurs clients. La toile regorge d'annuaires. Le Minitel est aussi une excellente source. Le logiciel libre xtel de Pierre Ficheux permet de contacter les serveurs Minitel depuis un r�seau local en utilisant une seule ligne t�l�phonique. L'appendice filtrage minitel fournit une m�thode pour obtenir rapidement l'ensemble des entreprises d'une ville et constituer un fichier de contact exploitable.
Avec les coordonn�es de vos clients, enfilez votre casquette de commercial cordial et d�crochez votre t�l�phone. N'oubliez pas votre casque. Il faut vaincre la barri�re du secr�tariat et obtenir un ``d�cideur'', l'acheteur, le directeur technique par exemple. Une m�thode pour �viter la secr�taire consiste � appeler apr�s 18h00.
Pour un ind�pendant, le meilleur moyen de d�crocher de nouveaux contrats est d'utiliser votre r�seau actuel de connaissances. Parler de votre activit�, de ce que vous savez faire au maximum de personnes, laissez des cartes de visite. Ca marche. Si si �a marche vraiment !
Pour convaincre, il faut citer des exemples de clients satisfaits des solutions que vous proposez. Pr�sentez rapidement votre propre satisfaction de consommateur de logiciels libres mais ne vous attardez pas. Vos raisons ne sont surement pas les m�mes que celles des entreprises classiques. Pour trouver quelques exemples, consultez, par exemple, < lbiz-fr
Je pense aussi qu'il est n�cessaire de connaitre des exemples qui n'ont pas fonctionn� et surtout analyser ces �checs. Il n'y a pas de produit miracle. Pour l'instant les seuls �checs ou abandons constat�s � l'�gard des logiciels libres sont la d�cision arbitraire de ne pas les utiliser (changement des d�cideurs) et la perte de comp�tences (d�part de personnels, on ne sait plus faire). Vous �tes l� pour y rem�dier.
Vous aurez s�rement � essuyer les sempiternelles critiques � l'�gard des logiciels libres. En vrac, ils n'offrent aucune garantie, ils n'existe pas de service d'assistance, nous ne savons pas d'o� ils viennent, ils sont utilis�s par personne, ils ne respectent pas les standards de fait, ils sont gratuits, la presse n'en parle pas, les commer�ants n'en parlent pas, il n'y a pas vraiment de choix, nous ne savons pas o� ils vont, le bug de l'an 2000, aucune documentation, de toute mani�re nous ne lirons pas les sources, mon coiffeur ne connait pas, l'existant m'oblige � continuer de travailler avec la marque µ�$¤° qui a d'ailleurs annonc� une nouvelle version r�volutionnaire pour tr�s bient�t, nous nous alignons sur les concurrents, sur le march�, nous nous m�fions des passionn�s, nous pr�ferrons les marques, nos clients exigent du µ�$¤°, les logiciels libres c'est trop beau pour �tre vrai, c'est du piratage, c'est de la bidouille, vous avez cinq ans d'avance, Unix c'est mort, etc...
Pour r�pondre � cette liste non exhaustive de critiques, je vous recommande la lecture de Look at the Numbers!
Quelques r�ponses suppl�mentaires:
En ce qui concerne la garantie, pensez � TeX. Le dernier bug, d�couvert par Peter Breitenlohner, est le num�ro 933. Il date de 1995. Donald Knuth a r�compens� cette d�couverte, ainsi qu'il l'avait annonc�, par la somme de 327,68 dollars le 20 mars 1995. La r�compense des bugs trouv�s suit la progression suivante:
1990 -> 10,24 $ 1991 -> 20,48 $ 1992 -> 40,96 $ 1993 -> 81,92 $ 1994 -> 163,84 $ 1995 -> 327,68 $
Connaissez-vous beaucoup de logiciels capables d'offrir une telle qualit� de service ? L'auteur du logiciel payera plus de 600 dollars de r�compense � quiconque d�couvrira une anomalie dans son logiciel libre et gratuit...
� la mort de Donald Knuth les versions de TeX et MetaFont seront fig�es aux valeurs respectives de $\pi$ et $e$. Les prochains bugs, s'il en existe, ne seront alors que des traits particuliers. Donald Knuth a juste con�u TeX pour pouvoir publier d�cemment la s�rie de volumes ``The art of Computer Programming''. Cela me fait penser � un certain Benedict qui a con�u un syst�me d'exploitation Posix pour s'amuser avec son PC Intel 386, en 1991.
Donald Knuth �crit des livres. Il offre 2.56 dollars � quiconque d�couvre une nouvelle erreur dans une de ses publications. Un mod�le de perfection que bien des auteurs de documents devraient prendre en compte (moi le premier).
Internet est le berceau des logiciels libres. Pour ne citer qu'un exemple, retirez le logiciel libre bind du paysage Internet. Plus de surf, plus de FTP, plus de courrier �lectronique (les champs MX des DNS sont responsables du routage des courriers), plus d'IRC, plus de news. *Tous* les services deviennent indisponibles. Pour tester ce sc�nario, c'est tr�s simple: faites tomber les serveurs de noms dont vous d�pendez ou bien attribuez un serveur de noms inexistant aux postes clients. Tout s'arr�te de fonctionner, � moins d'avoir un bookmark d'adresses IP ou un fichier /etc/hosts de quelques centaines de m�ga-octets.
Ne cherchez pas � remplacer d'un seul coup l'existant. Commencer par placer un service en parall�le, pour appr�cier la comparaison, et �viter un rejet cat�gorique.
Placer d'abord des serveurs. Les postes clients r�clament souvent un changement trop grand pour les utilisateurs. Les serveurs sont transparents � l'usage (sauf pour l'administrateur r�seau).
Diff�rents statuts juridiques s'offrent � vous, dont voici les plus communs:
Ce choix est motiv� par les autres choix suivant:
La SARL n�cessite un capital minimal de 7.500 euros et au moins deux associ�s. La responsabilit� limit�e permet de n'engager que le capital de l'entreprise. En cas d'�chec, chaque associ� ne perd que la somme engag�e, pas ses biens propres. Cette responsabilit� limit�e a son revers: ne comptez pas sur les banquiers la premi�re ann�e. Leur m�tier est de pr�ter de l'argent sans risque, ils ne vous en avanceront donc pas. S'ils en pr�tent, il faudra apporter des garanties (garants, hypoth�que) et l�, la responsabilit� n'est plus du tout limit�e au capital apport� � l'entreprise, vous engagez d'autres ressources.
Il faut r�diger les statuts, les enregistrer, passer une annonce dans deux journaux d'annonces l�gales. Les frais sont d'environ 350 euros. Comptez 1.000 euros si vous voulez faire r�aliser vos statuts par un juriste.
L'imp�t sur les b�n�fices est de 15,45% sous certaines conditions, de 34,33% sinon. Ce qui reste, les dividendes, est pour les associ�s au prorata de leurs parts. Par contre, pour une SARL de famille (tous les associ�s sont de la m�me famille), vous pouvez opter pour l'imp�t sur le revenu.
Les associ�s nomment le g�rant aux conditions indiqu�es dans les statuts.
Protection sociale: r�gime du travailleur ind�pendant qui a �t� r�cemment align� sur le r�gime des salari�s. En prenant une mutuelle (d�ductible du revenu imposable), cela revient au m�me, � une paire de lunettes pr�s. La diff�rence est que vous avez le choix. Les assurances suppl�mentaires sont facultatives, vous prenez celles qui vous int�ressent. Pas d'assurance maladie (un entrepreneur ne doit pas tomber malade), pas d'asssurance ch�mage (quand un entrepreneur gagne beaucoup d'argent, il en met de cot�).
Cession des parts : aux conditions indiqu�es dans les statuts. Plus vous verrouillez les cessions plus vous serez emb�t� pour prendre votre retraite. Mais moins vous verrouillez et plus vous avez de risque de perdre le contr�le. Classiquement la cession est libre entre les associ�s, avec vote d'entr�e pour les non-associ�s (y compris la famille des associ�s, bien que je n'ai rien contre ma belle-m�re...). Et il est judicieux d'y ajouter un zeste de droit de pr�emption pour les associ�s fondateurs.
Taxation des cessions: 4,80%. Plus-value de 19.40%
L' EURL a pratiquement le m�me statut qu'une SARL. La diff�rence est que vous �tes seul.
Section �crite par Michel Versier.
C'est fantastique, votre projet avance � grand pas ! Maintenant il faut remplir la page de garde du dossier de cr�ation avec le nom de votre future entreprise.
Pour l'entrepreneur individuel, pas trop de probl�me. Il vous suffit de mettre votre nom en avant (surtout si vous avez la chance de vous appeler Lamiral - note du relecteur), en soupoudrant de conseil, technologies ou autre consultant. Vous pouvez utiliser commercialement un autre nom que le votre mais juridiquement le nom de votre entreprise est le votre.
Pour une soci�t� la gestation est plus longue mais le r�sultat est le m�me : vous avez votre nom !
Tr�s bien et maintenant ? On d�bute le parcours du combattant.
Et quand votre nom est choisi, voici la check-list :
Les assurances, c'est d�j� barbant pour soi, c'est encore pire pour une entreprise. Mais c'est aussi encore plus indispensable !
Que vous faut-il ?
Le probl�me c'est que peu d'assurances assurent les risques informatiques, certaines n'assurent m�me pas les professionnels.
Par exemple vous pouvez �liminer MAIF, MACIF, Pacifica (Cr�dit Agricole) et MAAF qui ne font pas les assurances professionnelles. Et AZUR, MATMUT et Abeille n'assurent pas l'informatique.
Le prix des assurances d�pend �videmment des risques couverts. N'h�sitez pas � nous informer des conditions et prix que vous avez obtenus afin d'en faire profiter tout le monde.
Cette section traite de l'�quipement mat�riel de l'entreprise.
Une bonne lecture pour le choix d'un ordinateur ou de mat�riel de type PC est le Unix-Hardware-Buyer-HOWTO.
Pour obtenir un indices des prix fran�ais des divers mat�riels informatiques de type pc, il est int�ressant de consulter choixpc.com, monsieurprix.com, les liens clicetpascher. Ces sites renseignent sur les prix les plus bas du march� et permet de d�cider si une commande postale ou un d�placement sur la capitale parisienne est rentable.
Ce n'est pas la peine d'ajouter des charges suppl�mentaires inutiles � une activit� qui d�bute (et � celles qui perdurent non plus). Vous pouvez utilisez votre adresse personnelle comme si�ge de votre soci�t� pendant 2 ans � la condition que vous ne recevez pas de client�le chez vous. Si vous �tes un entrepreneur individuel, il n'y a pas de limite puisque juridiquement l'entreprise c'est vous, il n'y a pas � proprement parler de si�ge.
Un contrat est la formalisation d'une intention commune.
Il se composent des clauses suivantes:
La clause Objet r�pond simplement et bri�vement � la question: quel est l'objectif commun de travail ?
C'est une d�finition courte qui sert � identifier et exposer clairement les intentions des deux parties. L'objet doit �tre limit� et rester dans un domaine unique. Si vous avez plusieurs objets identifi�s alors il vaut mieux r�diger plusieurs contrats. De plus, il ne faut pas parler des conditions et des modalit�s dans la d�finition de l'objet.
La clause qualit� est la partie concr�te. Dans cette clause est pr�sis�e la nature de l'obligation (de moyens, de r�sultats), la responsabilit� en cas de non-conformit� (vice apparent), la garantie des vices cach�s.
Dans la distribution de logiciels commerciaux, il n'y a aucune garantie sur les d�gats que pourraient causer l'utilisation, m�me normale, de ces logiciels. Vous n'allez pas mieux faire.
Ce que vous garantissez, c'est votre analyse et votre intervention en cas de probl�me dans le cadre d'une utilisation clairement d�finie. Vous pr�cisez en quoi consiste votre prestation et fa�tes valider ce travail par le client dans un d�lai apr�s la livraison et la configuration.
Vous devez impliquer explicitement une ou plusieurs personnes du client qui s'occuperont du suivi technique de l'offre. Ceci permet d'avoir un interlocuteur technique capable de mener les activit�s suivantes:
Vous faites de la prestation sur les logiciels libres que vous ma�trisez. Cette ma�trise comprend une veille technologique, des tests sur les nouvelles versions, parfois m�me une participation aux d�veloppements. Ce travail doit �tre compris dans le prix de la prestation. Ceci b�n�ficie principalement au client car alors, et c'est clairement �crit dans le contrat, vous ne pouvez plus vous endormir sur vos lauriers.
Dans la clause Propri�t� intellectuelle vous allez pr�cisez clairement les droits et devoirs des utilisateurs, des distributeurs et des d�veloppeurs de logiciels et documents libres.
Les logiciels libres ne font pas partie du domaine public. Vous ne pouvez pas en faire ce que vous voulez. La propri�t� intellectuelle appartient � leurs auteurs. Avec la licence GPL, vous avez le droit de les utiliser, de les modifier, et de les redistribuer en toute libert�. Cependant, vous avez des devoirs. Si vous les modifiez et distribuez une version binaire, vous devez aussi publier le code source modifi�. Dans tous les cas, vous devez inclure la licence GPL dans les livraisons.
Vous recevez un logiciel qui a n�cessit� des dizaines de milliers d'heures de d�veloppement. Il s'est d�velopp� et se d�veloppera encore avec ou sans vous. Vous en ajoutez quelques modifications. Vous n'�tes pas oblig� de les publier, loin de l�. Surtout si les modifications n'interessent personne (c'est rare), ou bien sont mauvaises. Si vous voulez que ces modifications soient prises en compte d�finitivement dans les versions futures, votre int�r�t est de les publier. Ainsi, pour b�n�ficier des nouvelles �volutions, vous n'aurez plus l'obligation de maintenir votre propre branche � chaque nouvelle version officielle.
L'engagement de secret est n�cessaire sur les autres parties. Par exemple, Vous ne livrez pas le plan d'adressage IP de vos clients sur un site Internet, une liste de diffusion, ou un groupe de discussion publique ! M�me bien prot�g�, ce genre d'information facilite l'intrusion des pirates sur un LAN intranet connect� d'une quelconque fa�on � l'Internet. Dans le cas id�al, ce plan est non routable sur internet. L'exp�rience montre le contraire. Certains intranets nationaux utilisent le num�ro du d�partement comme premier quartet d'une adresse IP; ainsi toute la ``vraie'' classe A et une bonne partie de la classe B ne sont plus accessibles directement. De plus, m�me en respectant la RFC ??22, vous n'�tes pas � l'abri du ``spoofing''.
Par cons�quent, dans cette clause, vous vous engagerez � ne pas divulger les informations sp�cifiques de vos clients, sauf autorisation explicite de leur part.
Avant d'intervenir en client�le, vous devez vous pr�parer. Si vous vous demandez pourquoi, c'est que vous n'�tes jamais intervenu en client�le. La personne comp�tente et s�rieuse, c'est vous; un bon ouvrier a n�cessairement de bons outils.
Voici une liste, fond�e en partie sur l'exp�rience, en partie sur la loi de Murphy, vous permettant d'�viter certains d�boires susceptibles de saper votre intervention. Il y des besoins �vidents, d'autres moins, c'est � vous de d�cider.
En cas de gros malentendu (libre == gratuit ou pire, libre == pirate) proposer la v�tre (qui est la bonne, n'est-ce-pas ?).
les logiciels libres sont les logiciels disponibles sous forme de code source, librement utilisables, redistribuables et modifiables. Il peuvent �tre vendus, c'est justement ce que vous allez faire.
Vous trouverez, sur le site d'April, quelques d�finitions qui clarifierons un vocabulaire souvent mal employ�.
Plateformes:
Syst�mes d'exploitation:
Si le client n'a qu'une plateforme ce n'est pas la peine de continuer. Soit il a tout sous Microsoft ou Macintosh et ne comprendra pas votre offre, soit il a tout sous Unix et n'a pas besoin de vos services. Ceci est exag�r�, vous pouvez lui faire go�ter du neuf. Essayer de placer un serveur Samba (fichier ou imprimante). Vous pouvez lui faire envisager de laisser des intervenants ext�rieurs s'occuper des aspects techniques des logiciels libres.
Si le client n'est pas informatis� du tout, le jeu en vaut peut-�tre la chandelle mais la t�che est lourde. La prestation s'�largit car il va falloir tout faire. D�finir, acheter et installer le mat�riel, d�finir et configurer le r�seau, et le former � l'informatique.
xterm -sb -sl 20000
Le r�sultat est pollu� par les indications de navigation du minitel et les changements de page.
Le script suivant est utile pour filtrer les pages ascii g�n�r�es
par xtel
. Il �limine les sauts de page et toutes les
informations de navigation des pages minitel pour ne garder que les
informations pertinentes (nom, adresse et t�l�phone). Avec quelques
traitements suppl�mentaires il pourrait ais�ment alimenter une base
de donn�es.
#!/usr/bin/perl -w # # minitel-filter.pl # # Copyright (C) 1999, Gilles Lamiral # # This program is free software; you can redistribute it and/or modify # it under the terms of the GNU General Public License as published by # the Free Software Foundation; either version 2 of the License, or # (at your option) any later version. # # You should have received a copy of the GNU General Public License # along with this program; if not, write to the Free Software # Foundation, Inc., 59 Temple Place, Suite 330, Boston, MA 02111-1307 USA # # usage: minitel-filter.pl input-file # or cat input-file | minitel-filter.pl <>; @file = <>; $file = join("",@file); @page = split(/ page suivante Suite \nrevoir la liste de specialites\* Retour \n infos sur ordre des reponses \* Envoi \n/,$file); foreach $page (@page) { @infos = split(/````````````````````````````````````````\n/,$page); @enterprise = split(/ ````````````````````````````````````\n/,$infos[1]); foreach $enterprise (@enterprise) { print "=========================================\n", "Etat:\n", "-----------------------------------------\n"; @phoneInfos = split(/ \n/, $enterprise); foreach $phoneInfos (@phoneInfos) { print $phoneInfos; } } }
faquin
Individu sans valeur, plat et impertinent (Petit Robert)
Dans cette section, le sigle EU/SARL d�signe indiff�remment une EURL ou une SARL.
Non, il reste bloqu� seulement pendant la phase d'enregistrement. Ensuite, vous pouvez piocher dedans jusqu'� �puisement.
Non. Vous pouvez le constituer d'apports en nature avec des biens d'�quipements utiles � votre entreprise (mobilier, ordinateur, fax, t�l�phone, imprimante, scanner, graveur, DAT, h�licopt�re) jusqu'� hauteur de 50%, sans rien demander � personne. Au-del� de 50%, il faut faire appel � un commissaire aux comptes.
Oui, avec un b�mol. En cas de fautes de gestion, la responsabilit� du g�rant peut �tre �tendue � ses biens personnels.
De plus, en cas d'emprunt, les banquiers chercheront des cautions qui engageront le garant de l'emprunt pour la somme totale � rembourser (et ind�pendamment de l'entreprise concern�e). Dicton financier : "Le garant paye". M�fiance donc.
Ventiler consiste � r�partir une somme totale entre plusieurs comptes. (Petit Robert).
C'est un apport en esp�ces (oppos� � apport en nature ou en industrie).
L'immatriculation est obligatoire pour �mettre une facture, puisqu'il faut y faire figurer le SIREN. A l'inverse d�s l'immatriculation les charges sociales (URSSAF, etc) commencent � courir. Donc attendez votre premier contrat pour courir vous immatriculer.
Au 11 octobre 1999:
Attention, si vous cumulez forfait "libre acc�s" et "primaliste Internet" alors "primaliste internet" pr�vaut dans le calcul. La solution consiste � utiliser des fournisseurs d'acc�s diff�rents suivant les r�ductions. Si vous payez encore votre fournisseur d'acc�s, je vous conseille d'aller visiter les sites libertysurf, mageos, free.
Si vous avez la possibilit� d'un acc�s � l'Internet par ADSL ou c�ble, n'h�sitez pas, en pr�ferrant l'ADSL (le c�ble fait parfois payer les octets �mis au del� de quelques m�ga-octets). De toute mani�re, votre facture t�l�phonique baissera.
Il y a aussi le RNIS. Faites le 10 16 pour avoir plus de renseignements. Je ne suis pas un commercial de France T�l�com, loin de l�. Contactez l'ensemble des acteurs du march�, Cegetel, Bouygues etc.
Relecture, h�bergement du document sur linux-france.org
R�daction de l'Entrepreneur-HOWTO en fran�ais.
Relecture, refonte du chapitre APCE, section "Nom de l'entreprise", section "Assurances"
R�diger la section gestion.
Stat apache IIS http://www.securityspace.com/s_survey/data/index.html
Ajouter une section "choix du local" Le local.
Ajouter une section "choix du nom de la soci�t�". Merci Michel Verdier. Le nom de l'entreprise
Entretien de Stallman http://www.transfert.net/breves/b0344.htm => Transfert s'est absent�
Interview Stallman http://www.gnu.org/events/rms-nyu-2001-transcript.txt
Entretien avec Linus Torvalds http://www.feer.com/_0002_24/linux.html => 404 => recherche => feer est devenu payant !
Ajout d'une section Assurances
Ajout d'une section Nom de l'entreprise
- Relecture compl�te - Refonte chapitre APCE
Ajout d'une section Intervention en client�le
- Relecture compl�te. - Quelques ajouts divers et vari�s. - Pas de grosses modifications. - Changement de license. - smets links - Correction de quelques 404 (jargon) - Quelques todo en plus
V�rifier les liens hypertextes avec checklinks. Corriger http://www.april.org/Faq/ http://www.april.org/Travaux/Gnufr/categories.html
Donner l'adresse du source SGML de l'Entrepreneur-HOWTO au d�but du document. ftp://ftp.linux-france.org/pub/article/pro/entrepreneur-howto/
Diviser ce document en deux parties globale et locale. La partie globale traite de ce qui propre � toute la plan�te, la partie locale concerne ce qui est sp�cifique � un pays, en g�n�ral celui de la langue du document.
Il semble que cela ne soit pas applicable car des sp�cificit�s nationales peuvent apparaitre un peu partout dans le document. Je laisse aux traducteurs le soin d'adapter les sp�cificit�s comme bon leur semble.
Mettre en majuscule et traduire tous les identifiants des r�f�rences internes du document en anglais pour faciliter la traduction. Hypoth�se: Tous les traducteurs connaissent l'anglais.
Renommer la section "DONE" en Quoi de neuf ?
D�finir plusieurs profils de lecteurs et leur donner des directives de lecture.
Faire relire la version v1.44 par Nat Makarevitch.
Merger les corrections typographiques de Nat Makarevitch.
Ajouter une section "Liste des contributeurs et remerciements".
Placer le portail de Bind dans la section {Les logiciels::Bind}. http://www.isc.org/products/BIND/
Placer le portail de UcdSnmp dans la section {Les logiciels::ucdsnmp}.
Placer des labels sur chaque logiciel de la section logiciels
Placer le portail de ntpd dans la section {Les logiciels::ntpd}. http://www.cis.udel.edu/ ntp/
Lister l'ensemble des fournisseurs d'acc�s internet gratuits (couverture nationale, inscription en ligne, pas de syst�me d'exploitation privil�gi�) dans l'appendice tarifs des communications locales.
R�diger la section SQUID.
�limination du glossaire. Les termes techniques employ�s dans ce documents seront directement expliqu�s par un lien pr�cis sur le jargon fran�ais
Classer la liste des logiciels par ordre alphab�tique.
Ce document doit �voluer en fonction de vos contributions. La num�rotation n'est pas automatique afin de pr�server les r�f�rences num�riques.
Le travail restant � faire est divis� en plusieurs cat�gories pour faciliter la recherche et �viter les m�langes. Le cat�gorie Divers regroupe tous les articles qui ne font pas parties des autres cat�gories.
La r�f�rence d'un article est absolue et n'�voluera pas dans le temps. C'est un simple compteur � 5 chiffes, commen�ant � 00001. L'article 99999 ne sera jamais atteint.
Une fois l'article obsol�te, il est plac� dans l'appendice quoi de neuf pour conserver une trace et permettre de trouver l'endroit o� cet article est trait� (� l'aide d'un ou plusieurs liens).
Dans quels cadres juridiques fonctionne une coop�rative ?
D�velopper la section formations.
Rechercher les sources de toutes les informations donn�es et en donner les r�f�rences.
Ajouter une section "profils de la soci�t�".
Passer en revue le vocabulaire et le lier au jargon situ� sur linux-france.org.
Ajouter quelques citations.
�claircir la section culture des logiciels libres
D�velopper la sous-section plan d'affaires et en faire une section de niveau 1.
Ajouter une section ressources o� seront lister la liste des livres, revues et url utilis�s pour �crire ce document. Je pense ajouter basiquement une liste de liens en fin de chaque section afin de conserver le contexte des r�f�rences inventori�es. Ce sera plus simple � maintenir.
Ajouter une section but du document. En vrac: Cr�ation d'une grande soci�t� de fait, retour d'exp�rience, faciliter la mise en place de petites soci�t�s, document f�d�rateur, cr�ation de site web facilit�e, document administratifs pour la cr�ation d'entreprise, conseils de gestion, listes de diffusion, forum de discussion, privil�gier l'action � la discussion.
D�velopper la section mat�riel dans la section comp�tences requises
Purifier le code minitel-filter.pl
R�diger une section ``�tude financi�re''
Reclasser et mettre � jour la section Pourquoi les logiciels libres
Ajouter l'url sur le papier de Di Cosmo.
Ajouter une appendice sur la cr�ation de cartes de visite avec LaTeX.
Alan Cox http://slashdot.org/features/98/10/13/1423253.shtml un point de vue sur le d�veloppement de logiciels en mode coop�ratif.
Pourcentage des ventes d'OS en 1999:
OS % Windows NT 38 Linux 25 Netware 19 Unix 15http://yahoo.cnet.com/news/0-1003-200-1546430.html
Entretien avec Donald E. Knuth http://www.advogato.org/article/28.html
Etude quantitative des logiciels libres et de leur mode de d�veloppement.
http://metalab.unc.edu/osrt/develpro.html
FrontPage 98 et la securit�, par Eric S. Raymond :
http://63.236.72.248/stories/20234.html
Equivalences Windows-Linux
http://www.robval.com/linux/desktop/index.asp
Entretien � lire http://linuxfr.org/2001/11/01/5755
Interview with Sleepycat President and CEO, Michael Olson
http://www.winterspeak.com/columns/102901.html
Comparatif des 3 OS BSD libres
http://www.pcmag.com/print_article/0,3048,a%253D17492,00.asp
Comparatif FreeBSD/Linux
http://www.byte.com/documents/s=1794/byt20011107s0001/1112_moshe.html
Parler des co�ts de la patate debian
http://people.debian.org/~jgb/debian-counting/counting-potatoes/
Projet de coop�rative des logiciels libres Dixit le Robert: "Soci�t� coop�rative, entreprise associative ayant pour objet les services les meilleurs pour ces membres, et g�r�e par ceux-ci sur la base d'une �galit� des droits, des obligations et de la participation au profit." Tout reste � faire. 1) but 2) membres 3) charte 4) statut juridique 5) local 6) finances (le but sera avant tout "pas de perte") *) ... Le plus dur est de trouver des personnes qui se donne du temps, sans en attendre une reconnaissance assur�e.