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Cr�er une machine pour des services virtuels n'est pas du tout difficile. Cependant, des connaissances basiques ne sont pas suffisantes. De plus, ce document n'est pas destin� � vous expliquer comment configurer une machine sous Linux.
Afin que vous puissiez comprendre ce HOWTO, nous supposerons que les documents suivants vous sont tout � fait familiers :
Si vous n'�tes pas certain de la marche � suivre pour effectuer une des actions pr�c�dentes, il est FORTEMENT recommand� que vous suiviez les liens propos�s pour vous familiariser avec tous ces paquetages. Je ne r�pondrai � AUCUN mail concernant les points pr�c�dents. Veuillez s'il vous pla�t rediriger toute question � l'auteur du HOWTO appropri�.
Le but des services virtuels est de permettre � une seule machine de reconna�tre de multiples adresses IP sans avoir de multiples cartes r�seau. L'IP aliasing est une option du noyau qui vous permet d'assigner plus d'une adresse IP � chaque p�riph�rique r�seau. Le noyau multiplexe (les �change tr�s rapidement) en t�che de fond et l'utilisateur a l'impression d'avoir plusieurs cartes r�seau dans sa machine.
Ce multiplexage permet � de multiples domaines (www.domaine1.com, www.domaine2.com, etc.) d'�tre log�s sur la m�me machine pour le m�me co�t que pour un seul domaine. Malheureusement, la plupart des services (ftp, web, courrier �lectronique) n'ont pas �t� con�us pour g�rer de multiples domaines. Afin de les faire fonctionner correctement, vous devrez modifier � la fois les fichiers de configuration et le code source. Ce document d�crit comment r�aliser ces modifications pour la mise en place d'une machine virtuelle.
Un d�mon est �galement n�cessaire afin de faire fonctionner les services virtuels. Le code source de ce d�mon (virtuald) est fourni plus loin dans ce document.
Ce document va grossir au fur et � mesure que les paquetages seront mis � jour et que le code source ou que les modifications propos�es changeront. Si quelque partie de ce document n'est pas claire, envoyez-moi vous questions ou suggestions. Afin que je n'aie pas � chercher dans le HOWTO en entier, assurez vous s'il vous pla�t que les commentaires soient aussi sp�cifiques que possible et incluent la section o� se trouve le point discutable. Il est important que tout mail ait un champ Subject: contenant VIRTSERVICES HOWTO. Tout autre mail sera consid�r� comme du mail personnel, et tous mes amis savent que je ne lis pas tout le temps mon mail personnel et il risque donc d'�tre effac� avec le leur.
Veuillez �galement noter que mes exemples ne sont pas autre chose que des exemples, et ne doivent pas �tre recopi�s tels quels. Il se peut que vous ayez � ins�rer vos propres valeurs. Si vous rencontrez des probl�mes, envoyez moi un mail, contenant tous les fichiers de configuration pertinents et les messages d'erreur que vous avez obtenu lors de l'installation. Je vous renverrai mes suggestions.
V1.0 Document initial.
V1.1 Correction d'une erreur dans la section sur le web virtuel.
V1.2 Correction de la date.
V2.0
Mise � jour des liens html.
Mise � jour de la section Web.
Nouvelle option pour sendmail.
Nouvelle option pour Qmail.
Mise � jour de la section Syslogd.
Mise � jour de la section FTP.
Option par d�faut de Virtuald.
Nouvelle section Samba.
Mise � jour de la FAQ.
V2.1
Tous les paths ont �t� chang�s pour /usr/local.
Ajout de l'option de compilation VERBOSELOG.
Correction d'un bug de setuid/setgid dans virtmailfilter.
Correction du bug de execl dans virtmailfilter
Correction du bug de captalization dans virtmailfilter.
Suppression du code mbox de virtmailfilter/virtmaildelivery.
Ajout d'une section tcpserver.init pop pour Qmail
Ajout de la question alias domain name � la FAQ.
Correction de virtmailfilter pour envoyer le r�pertoire home � virtmaildelivery.
Ce document est Copyright (c) 1997 par The Computer Resource Center Inc.
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En bref, nous d�sirons promouvoir la diss�mination de cette information par quelque moyen que ce soit. Cependant, je d�sire conserver le copyright sur ce document, et aimerait �tre tenu au courant de tous les plans de redistribution de ce HOWTO.
L'IP aliasing est une option du noyau qui doit �tre mise en place afin de pouvoir faire tourner des services virtuels sur une machine. Il existe d�j� un mini-HOWTO expliquant l' IP aliasing. R�f�rez vous � ce document pour toute question concernant la mise en place de cette option.
Toute connexion r�seau est compos�e de deux paires adresse IP/port. L'API (Applications Program Interface, ou Interface de Programmation d'Applications) pour la programmation r�seau est nomm�e l'API Sockets. La socket agit comme un fichier ouvert, et vous pouvez envoyer ou recevoir des donn�es � travers une connexion r�seau en lisant ou en �crivant dans la socket. Il existe une fonction, getsockname
, qui retourne l'adresse IP de la socket locale. Virtuald utilise getsockname
pour d�terminer sur quel adresse IP de la machine locale la connexion a �t� faite. Virtuald lit un fichier de configuration pour r�cup�rer le r�pertoire associ� � cette adresse IP. Il va utiliser chroot
sur ce r�pertoire et prendre en compte la connexion au service. Chroot
change le r�pertoire / (le r�pertoire root) vers un nouveau point, de sorte que tout ce qui est au dessus de ce r�pertoire devienne inaccessible pour le programme. Ainsi, chaque adresse IP se voit assign� un syst�me virtuel de fichiers. Pour le programme r�seau, ceci est transparent, et le programme va se comporter comme si de rien n'�tait. Virtuald, en conjonction avec un programme comme inetd, peut �tre utilis� pour virtualiser n'importe quel service.
Inetd est un super serveur r�seau qui �coute sur de multiples ports et, lorsqu'il re�oit une demande de connexion (par exemple, une requ�te POP), inetd r�alise la connexion et l'envoie au programme sp�cifi�. Cela �vite de faire tourner des serveurs pour rien lorsqu'il n'y a aucune demande pour eux
Un fichier /etc/inetd.conf
standard ressemble � ceci :
ftp stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd \ wu.ftpd -l -a pop-3 stream tcp nowait root /usr/sbin/tcpd \ in.qpop -s
Un fichier /etc/inetd.conf
virtualis� ressemble � ceci :
ftp stream tcp nowait root /usr/bin/virtuald virtuald /virtual/conf.ftp wu.ftpd -l -a pop-3 stream tcp nowait root /usr/bin/virtuald virtuald /virtual/conf.pop in.qpop -s
Chaque service se voit attribu� un fichier de configuration qui contr�lera quelles IPs et quels r�pertoires sont autoris�s pour ce service. Vous pouvez avoir un fichier de configuration principal ou de nombreux fichiers de configuration si vous d�sirez que chaque service se voit attribuer une liste de domaines diff�rents. Un fichier de configuration ressemble � ceci :
# C'est un commentaire, comme le sont les lignes blanches # Format IP "ESPACE" dir "PAS D'ESPACES" 10.10.10.129 /virtual/foo.bar.com 10.10.10.130 /virtual/bar.foo.com 10.10.10.157 /virtual/boo.la.com
Ceci est un code source en C du programme virtuald. Compilez-le et installez-le dans /usr/local/bin avec les permissions 0755, l'utilisateur root, et le groupe root. La seule option de compilation est VERBOSELOG qui active ou d�sactive l'option de log.
#include <netinet/in.h> #include <sys/socket.h> #include <arpa/inet.h> #include <stdarg.h> #include <unistd.h> #include <string.h> #include <syslog.h> #include <stdio.h> #define BUFSIZE 8192 int getipaddr(char **ipaddr) { struct sockaddr_in virtual_addr; static char ipaddrbuf[BUFSIZE]; int virtual_len; char *ipptr; virtual_len=sizeof(virtual_addr); if (getsockname(0,(struct sockaddr *)&virtual_addr,&virtual_len) { syslog(LOG_ERR,"getipaddr: getsockname failed: %m"); return -1; } if (!(ipptr=inet_ntoa(virtual_addr.sin_addr))) { syslog(LOG_ERR,"getipaddr: inet_ntoa failed: %m"); return -1; } strncpy(ipaddrbuf,ipptr,sizeof(ipaddrbuf)-1); *ipaddr=ipaddrbuf; return 0; } int iptodir(char **dir,char *ipaddr,char *filename) { char buffer[BUFSIZE],*bufptr; static char dirbuf[BUFSIZE]; FILE *fp; if (!(fp=fopen(filename,"r"))) { syslog(LOG_ERR,"iptodir: fopen failed: %m"); return -1; } *dir=NULL; while(fgets(buffer,BUFSIZE,fp)) { buffer[strlen(buffer)-1]=0; if (*buffer=='#' || *buffer==0) continue; if (!(bufptr=strchr(buffer,' '))) { syslog(LOG_ERR,"iptodir: strchr failed"); return -1; } *bufptr++=0; if (!strcmp(buffer,ipaddr)) { strncpy(dirbuf,bufptr,sizeof(dirbuf)-1); *dir=dirbuf; break; } if (!strcmp(buffer,"default")) { strncpy(dirbuf,bufptr,sizeof(dirbuf)-1); *dir=dirbuf; break; } } if (fclose(fp)==EOF) { syslog(LOG_ERR,"iptodir: fclose failed: %m"); return -1; } if (!*dir) { syslog(LOG_ERR,"iptodir: ip not found in conf file"); return -1; } return 0; } int main(int argc,char **argv) { char *ipaddr,*dir; openlog("virtuald",LOG_PID,LOG_DAEMON); #ifdef VERBOSELOG syslog(LOG_ERR,"Virtuald Starting: $Revision: 1.1.1.1 $"); #endif if (!argv[1]) { syslog(LOG_ERR,"invalid arguments: no conf file"); exit(0); } if (!argv[2]) { syslog(LOG_ERR,"invalid arguments: no program to run"); exit(0); } if (getipaddr(&ipaddr)) { syslog(LOG_ERR,"getipaddr failed"); exit(0); } #ifdef VERBOSELOG syslog(LOG_ERR,"Incoming ip: %s",ipaddr); #endif if (iptodir(&dir,ipaddr,argv[1])) { syslog(LOG_ERR,"iptodir failed"); exit(0); } if (chroot(dir)<0) { syslog(LOG_ERR,"chroot failed: %m"); exit(0); } #ifdef VERBOSELOG syslog(LOG_ERR,"Chroot dir: %s",dir); #endif if (chdir("/")<0) { syslog(LOG_ERR,"chdir failed: %m"); exit(0); } if (execvp(argv[2],argv+2)<0) { syslog(LOG_ERR,"execvp failed: %m"); exit(0); } closelog(); exit(0); }
Chaque domaine doit avoir une arborescence de r�pertoires. Puisque vous utilisez chroot
, vous aurez besoin de copies multiples des librairies, binaires, fichiers de configuration, etc. J'utilise le r�pertoire /virtual/domaine1.com
pour chaque domaine que je cr�e.
Je comprends bien que cela repr�sente du gaspillage d'espace disque, mais l'espace disque est meilleur march� qu'une nouvelle machine ou que des cartes r�seau. Si vous d�sirez r�ellement sauver de l'espace disque, vous pouvez faire des liens, afin qu'une seule copie de chaque binaire soit pr�sente. Le systeme de fichiers que j'utilise prend un peu plus de 2Mo. Le script essaye de copier tous les fichiers du syst�me de fichiers principal pour que ce soit le plus identique possible.
Voici un fichier virtfs d'exemple :
#!/bin/bash echo '$Revision: 1.1.1.1 $' echo -n "Saisissez le nom de domaine : " read domain if [ "$domain" = "" ] then echo Vous n'avez rien saisi : on arr�te l� exit 0 fi leadingdir=/virtual echo -n "Saisissez le nom du r�pertoire contenant les domaines (d�faut: $leadingdir): " read ans if [ "$ans" != "" ] then leadingdir=$ans fi newdir=$leadingdir/$domain if [ -d "$newdir" ] then echo Le r�pertoire $newdir existe d�j� exit 0 else echo Nouveau r�pertoire : $newdir fi echo Cr�ation de $newdir mkdir -p $newdir echo Cr�ation de bin cp -pdR /bin $newdir echo Cr�ation de dev cp -pdR /dev $newdir echo Cr�ation de dev/log ln -f /virtual/log $newdir/dev/log echo Cr�ation d'etc mkdir -p $newdir/etc for i in /etc/* do if [ -d "$i" ] then continue fi cp -pd $i $newdir/etc done echo Cr�ation de etc/skel mkdir -p $newdir/etc/skel echo Cr�ation de home for i in a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z do mkdir -p $newdir/home/$i done echo Cr�ation de home/c/crc mkdir -p $newdir/home/c/crc chown crc.users $newdir/home/c/crc echo Cr�ation de lib mkdir -p $newdir/lib for i in /lib/* do if [ -d "$i" ] then continue fi cp -pd $i $newdir/lib done echo Cr�ation de proc mkdir -p $newdir/proc echo Cr�ation de sbin cp -pdR /sbin $newdir echo Cr�ation de tmp mkdir -p -m 0777 $newdir/tmp chmod +t $newdir/tmp echo Cr�ation de usr mkdir -p $newdir/usr echo Cr�ation de usr/bin cp -pdR /usr/bin $newdir/usr echo Cr�ation de usr/lib mkdir -p $newdir/usr/lib echo Cr�ation de usr/lib/locale cp -pdR /usr/lib/locale $newdir/usr/lib echo Cr�ation de usr/lib/terminfo cp -pdR /usr/lib/terminfo $newdir/usr/lib echo Cr�ation de usr/lib/zoneinfo cp -pdR /usr/lib/zoneinfo $newdir/usr/lib echo Cr�ation de usr/lib/\*.so\* cp -pdR /usr/lib/*.so* $newdir/usr/lib echo Cr�ation de usr/sbin cp -pdR /usr/sbin $newdir/usr echo Lien de usr/tmp vers /tmp ln -s /tmp $newdir/usr/tmp echo Cr�ation de var mkdir -p $newdir/var echo Cr�ation de var/lock cp -pdR /var/lock $newdir/var echo Cr�ation de var/log mkdir -p $newdir/var/log echo Cr�ation de var/log/wtmp cp /dev/null $newdir/var/log/wtmp echo Cr�ation de var/run cp -pdR /var/run $newdir/var echo Cr�ation de var/run/utmp cp /dev/null $newdir/var/run/utmp echo Cr�ation de var/spool cp -pdR /var/spool $newdir/var echo Lien de var/tmp vers /tmp ln -s /tmp $newdir/var/tmp echo Cr�ation de var/www/html mkdir -p $newdir/var/www/html chown webmast.www $newdir/var/www/html chmod g+s $newdir/var/www/html echo Cr�ation de var/www/master mkdir -p $newdir/var/www/master chown webmast.www $newdir/var/www/master echo Cr�ation de var/www/server mkdir -p $newdir/var/www/server chown webmast.www $newdir/var/www/server exit 0
Afin d'ex�cuter des commandes dans un environnement virtuel, vous devez utiliser chroot
sur ce r�pertoire puis lancer la commande. J'ai �crit un script shell nomm� virtexec se chargeant de ces op�rations, pour n'importe quelle commande :
#!/bin/sh echo '$Revision: 1.1.1.1 $' BNAME=`basename $0` FIRST4CHAR=`echo $BNAME | cut -c1-4` REALBNAME=`echo $BNAME | cut -c5-` if [ "$BNAME" = "virtexec" ] then echo Vous ne pouvez pas lancer virtexec directement. Il FAUT un lien symbolique exit 0 fi if [ "$FIRST4CHAR" != "virt" ] then echo Le lien ne pointe pas sur une fonction virtuelle exit 0 fi list="" num=1 for i in /virtual/* do if [ ! -d "$i" ] then continue fi if [ "$i" = "/virtual/lost+found" ] then continue fi list="$list $i $num" num=`expr $num + 1` done if [ "$list" = "" ] then echo Je ne trouve pas d'environnement virtuel exit 0 fi dialog --clear --title 'Virtexec' --menu Pick 20 70 12 $list 2> /tmp/menu.$$ if [ "$?" = "0" ] then newdir=`cat /tmp/menu.$$` else newdir="" fi tput clear rm -f /tmp/menu.$$ echo '$Revision: 1.1.1.1 $' if [ ! -d "$newdir" ] then echo Le nouveau r�pertoire $newdir N'EXISTE PAS exit 0 else echo Nouveau r�pertoire : $newdir fi echo bname: $BNAME echo realbname: $REALBNAME if [ "$*" = "" ] then echo arguments: aucun else echo args: $* fi echo Changement de r�pertoire vers $newdir cd $newdir echo Lancement de $REALBNAME chroot $newdir $REALBNAME $* exit 0
Veuillez noter que vous devez disposer du programme dialog
sur votre syst�me pour que ce script fonctionne. Pour utiliser virtexec, cr�ez un lien symbolique d'un programme vers celui-ci. Par exemple :
ln -s /usr/local/bin/virtexec /usr/local/bin/virtpasswd ln -s /usr/local/bin/virtexec /usr/local/bin/virtvi ln -s /usr/local/bin/virtexec /usr/local/bin/virtpico ln -s /usr/local/bin/virtexec /usr/local/bin/virtemacs ln -s /usr/local/bin/virtexec /usr/local/bin/virtmailq
A pr�sent, si vous tapez virtvi
ou virtpasswd
ou encore virtmailq
, cela vous permettra d'�diter un fichier, changer le mot de passe d'un utilisateur, ou v�rifier la file d'attente de mail sur votre syst�me virtuel. Vous pouvez cr�er autant de liens vers virtexec que vous le d�sirez. Cependant, notez bien que si votre programme n�cessite une librairie partag�e, celle-ci doit se trouver sur le syst�me de fichiers virtuel, ainsi que les binaires.
J'installe tous les scripts dans /usr/local/bin
. Tout ce que je ne d�sire pas mettre sur le syst�me de fichiers virtuel, je le place dans /usr/local
. Le script ne touche � rien dans ce r�pertoire lors de la copie. Les fichiers ne devant pas chevaucher plusieurs syst�mes de fichiers virtuels doivent �tre supprim�s. Par exemple, ssh
est install� sur mon syst�me, et je n'ai pas voulu que les clefs priv�es soient disponibles sur tous les syst�mes de fichier. J'ai donc supprim� le fichier des syst�mes de fichiers virtuels apr�s avoir lanc� virtfs
. Je change �galement le resolv.conf
et supprime tout ce qui contient le nom d'un autre domaine, pour des raisons l�gales. Par exemple, les fichiers /etc/hosts
et /etc/HOSTNAME
.
Les programmes pour lesquels je fais un lien symbolique vers virtexec sont :
Vous pouvez configurer le DNS normalement. Vous pouvez consulter le DNS HOWTO.
Syslog est l'outil de logging couramment utilis� sur les syst�mes UNIX. C'est un d�mon qui ouvre un fichier sp�cial appel� FIFO. Une FIFO est un fichier sp�cial, se comportant comme une file d'attente. Tout ce qui y est �crit "ressortira" en lecture. Le d�mon syslog attend les donn�es en lecture. Il existe des fonctions C pour �crire dans les FIFO. Si vous utilisez ces fonctions C dans vos programmes, la sortie ira vers syslod.
Souvenez vous que vous avez utilis� chroot
et que la FIFO que syslog lit /dev/log
ne se trouve pas dans l'environnement virtuel. Cela implique qu'aucun des environnements virtuels ne pourra utiliser syslog
. Nous ne pouvons pas tout simplement copier le fichier, puisque les programmes utiliseraient /dev/log
au lieu du nouveau que nous aurions cr��.
Syslog peut scruter d'autres FIFO si vous le lui dites en ligne de commande. Lancez donc syslog avec l'argument :
syslog -p /virtual/log
Faites alors un lien de /dev/log
vers /virtual/log
(un lien symbolique) :
ln -sf /virtual/log /dev/log
Puis liez toutes les copies de /dev/log
vers ce fichier avec la commande (attention, c'est un lien NON symbolique) :
ln /virtual/log /virtual/domain.com/dev/log
Le script virtfs ci-dessus le fait pour vous. Puisque /virtual
est un disque entier, et que les /dev/log
sont li�s, ils ont le m�me num�ro d'inode et pointent vers les m�mes donn�es. Le chroot
ne peut pas emp�cher cela, et donc tous vos /dev/log
virtuels vont � pr�sent fonctionner. Notez �galement que tous les messages de toutes les machines virtuelles seront �crits dans un m�me fichier. Cependant, vous pouvez �crire des programmes pour filtrer les donn�es.
Cette version du fichier syslog.init
refait les liens vers les /dev/log
� chaque fois que vous le lancez. Voici un syslog.init
modifi� :
#!/bin/sh # Source function library. . /etc/rc.d/init.d/functions case "$1" in start) echo -n "Starting dev log: " ln -sf /virtual/log /dev/log echo done echo -n "Starting system loggers: " daemon syslogd -p /virtual/log daemon klogd echo echo -n "Starting virtual dev log: " for i in /virtual/* do if [ ! -d "$i" ] then continue fi if [ "$i" = "/virtual/lost+found" ] then continue fi ln -f /virtual/log $i/dev/log echo -n "." done echo " done" touch /var/lock/subsys/syslog ;; stop) echo -n "Shutting down system loggers: " killproc syslogd killproc klogd echo rm -f /var/lock/subsys/syslog ;; *) echo "Usage: syslog {start|stop}" exit 1 esac exit 0
Si vous manquez de place sur un syst�me de fichiers, et que vous devez s�parer
vos domaines virtuels en plusieurs disques, rappellez-vous que les liens
(non symboliques) ne peuvent pas passer � travers plusieurs disques. Ce qui
implique de devoir lancer un syslogd pour chaque groupe de domaine par disque.
Par exemple, si vous avez 13 domaines sur /virtual1 et 15 sur /virtual2, vous
devrez faire un lien pour les 13 domaines sur /virtual1/log et lancer syslogd avec
syslogd -p /virtual1/log
, ainsi qu'un lien pour les 15 domaines sur
/virtual2/log et lancer syslogd -p /virtual2/log
.
Si vous ne voulez pas centrer les logs sur un seul endroit, vous pouvez aussi lancer
un syslogd par domaine. Cela donne des pertes de processus ID, donc je ne le
recommande pas, mais c'est facile � mettre en oeuvre. Vous devriez modifier votre
fichier syslod.init pour lancer syslogd par chroot /virtual/domain1.com syslogd
pour chaque domaine. Ceci lancera syslogd dans le chroot
et les logs se trouveront dans /virtual/domain1.com/var/log au lieu d'�tre tous
rassembl�s dans /var/log.
N'oubliez pas de lancer syslod normalement syslod
pour le syst�me
principal ainsi qu'un logger pour le noyau klogd
.
Wu-ftpd int�gre en standard le support des domaines virtuels. Cependant, vous ne pouvez pas utiliser des fichiers de mot de passe diff�rents pour chaque domaine. Par exemple, si [email protected]
et [email protected]
d�sirent tous les deux un compte, vous devrez donner � l'un des deux le nom bob2
ou demander � un des utilisateurs de choisir un autre nom de login. Puisque vous disposez � pr�sent de syst�mes de fichiers diff�rents pour chaque domaine, vous disposez de fichiers de mot de passe diff�rents et ce probl�me dispara�t. Vous n'avez qu'� cr�er un script virtnewuser
et virtpasswd
de la fa�on qui est expliqu�e ci-dessus, et tout fonctionnera.
Les entr�es pour wu-ftp dans inetd.conf
sont :
ftp stream tcp nowait root /usr/local/bin/virtuald \ virtuald /virtual/conf.ftp wu.ftpd -l -a
Ils ne sont pas affect�s par la presence de virtuald. Pour un utilisateur anonyme, cr�er l'utilisateur FTP dans /virtual/domain1.com/etc/passwd comme vous le feriez d'habitude.
ftp:x:14:50:Anonymous FTP:/var/ftp:/bin/false
Puis l'installation du r�pertoire anonyme du FTP. Vous avez des fichier de mot de passe
s�par�s, donc vous pouvez restreindre n'importe quel domaine � un FTP avec un compte anonyme.
Notez que comme le serveur � un chroot
dans le r�pertoire
/virtual/domain1.com vous n'avez pas a pr�fixer de chemins avec.
Wu-ftpd supporte quelque chose qui s'appelle un groupe d'invit� (guest group).
�a permet de cr�er diff�rentes zones FTP pour chaque utilisateur. Le serveur
FTP fait un chroot
vers la zone specifi�e, donc, l'utilisateur ne peut
sortir du r�pertoire. Si vous cr�ez un utilisateur dans un domaine virtuel, il ne
sera pas capable de voir le syst�me de fichiers Syst�me.
Ajouter le group guest au fichier /virtual/domain1.com/etc/ftpaccess.
Cr�er une entr�e dans /virtual/domain1.com/etc/passwd avec chroot
et le r�pertoire home de d�part s�par� par /./
:
guest1:x:8500:51:Guest FTP:/home/g/guest1/./incoming:/bin/false
Puis installer le home du guest comme vous feriez pour un FTP anonyme. Vous
avez des fichiers de mots de passe separ�s pour chaque domaine, donc vous
pouvez sp�cifier quel domaine dispose d'un compte guest et les utilisateurs qui sont
des utilisateurs guest dans un domaine. Notez que depuis que le serveur FTP est
chroot�
vers le repertoire /virtual/domain1.com vous n'avez pas �
pr�fixer de chemin.
Apache supporte en standard la gestion des domaines virtuels. C'est d'ailleurs le seul programme pour lequel je recommande d'utiliser le syst�me de gestion des domaines virtuels fourni avec. Lorsque vous lancez un programme par l'interm�diaire d'inetd, il y a un co�t suppl�mentaire, puisque le programme doit d�marrer � chaque fois qu'il y a une demande de connexion, et vous obtenez des temps de r�ponse beaucoup plus longs, inacceptables pour le web. Apache int�gre �galement un m�canisme pour stopper les connexions lorsqu'elles sont trop nombreuses.
Comme il est simplement indiqu� ci-dessus, rendre virtuel Apache avec virtuald est une tres mauvaise id�e. Le but de virtuald est de combler la lacune des serveurs qui n'ont pas leur propre systeme interne pour faire ce travail. Virtuald n'est pas fait pour remplacer du bon code qui remplit d�j� la t�che.
Ce qui suit ne restera pas ici, c'est pour expliquer � ceux qui sont assez idiots pour le faire.
�ditez /etc/inetd.conf
vi /etc/inetd.conf # Ajouter cette ligne www stream tcp nowait www /usr/local/bin/virtuald \ virtuald /virtual/conf.www httpd -f /var/www/conf/httpd.conf
�ditez /var/www/conf/httpd.conf
vi /var/www/conf/httpd.conf # O� l'emplacement des fichiers de configuration d'Apache Il doit y avoir : ServerType standalone Remplacez-le par : ServerType inetd
Ensuite, configurez chaque cas du serveur Apache comme si vous n'aviez qu'un seul domaine.
Un fichier httpd.init n'est pas n�c�ssaire si le serveur est lanc� par inetd.
Apache a trois fichiers de configuration access.conf
, httpd.conf
et srm.conf
. De nouvelles versions d'Apache ont rendues les trois
fichiers de configuration inutiles. Ainsi, je trouve que s�parer en trois
sections la configuration la rend plus simple � g�rer, donc je garderai
ce style dans le HOWTO.
Ce fichier de configuration est utilis� pour contr�ler l'acc�s aux r�pertoires dans la structure du r�pertoire web. Voici un exemple de fichier de configuration qui montre comment avoir plusieurs options pour chaque domaine.
# /var/www/conf/access.conf: Configuration des acc�s globaux # Les options sont herit�es du r�pertoire pr�cedent # Mettre les options par d�faut pour le r�pertoire principal <Directory /> AllowOverride None Options Indexes </Directory> # Cr�er un r�pertoire proteg� par mot de passe pour un domaine <Directory /virtual/domain1.com/var/www/html/priv> AuthUserFile /var/www/passwd/domain1.com-priv AuthGroupFile /var/www/passwd/domain1.com-priv-g AuthName PRIVSECTION AuthType Basic <Limit GET PUT POST> require valid-user </Limit> </Directory> # Cr�er un autre domaine Server Side Include (SSI) <Directory /virtual/domain2.com/var/www/html> Options IncludesNOEXEC </Directory>
Ce fichier de configuration est utilis� pour contr�ler les options principales du serveur Apache. Voici un exemple de fichier de configuration qui montre comment avoir diff�rentes options pour chaque domaine.
# /var/www/conf/httpd.conf: Fichier de configuration principal du serveur # D�but: Section principale ServerType standalone # Num�ro du port Port 80 # Log des clients avec le nom et l'IP HostnameLookups on # Utilisateur qui lance le serveur User www Group www # Emplacement des fichiers de config, erreurs et log ServerRoot /var/www # Processus ID du serveur dans ce fichier PidFile /var/run/httpd.pid # Informations du processus interne du serveur ScoreBoardFile /var/www/logs/apache_status # Les options du Timeout et KeepAlive Timeout 400 KeepAlive 5 KeepAliveTimeout 15 # Nombre de Serveur � lancer MinSpareServers 5 MaxSpareServers 10 StarsServers 5 MaxClients 150 MaxRequestsPerChild 30 # Fin: Section de configuration principale # D�but: Section de l'h�bergement virtuel # Indique au serveur d'accepter les connexions pour IP:Port # Il y a une ligne pour chaque IP n�cessaire donc, vous pouvez ignorer certains # domaines Listen 10.10.10.129:80 Listen 10.10.10.130:80 # La commande VirtualHost permet de sp�cifier un autre domaine virtuel sur le # serveur. La plupart des options d'Apache peuvent �tre sp�cifi�es dans cette # section. <VirtualHost www.domain1.com> # E-mail � laquelle sont envoy�es les erreurs ServerAdmin [email protected] # Endroit o� sont mis les documents du domaine virtuel DocumentRoot /virtual/domain1.com/var/www/html # Nom du serveur ServerName www.domain1.com # Fichiers de Log relatifs � l'option ServerRoot ErrorLog logs/domain1.com-error_log TransferLog logs/domain1.com-access_log RefererLog logs/domain1.com-referer_log AgentLog logs/domain1.com-agent_log # Utiliser les scripts CGI dans ce domaine ScriptAlias /cgi-bin/ /var/www/cgi-bin/domain1.com/ AddHandler cgi-script .cgi AddHandler cgi-script .pl </VirtualHost> <VirtualHost www.domain2.com> # E-mail � laquelle sont envoy�es les erreurs ServerAdmin [email protected] # Endroit o� sont mis les documents du domaine virtuel DocumentRoot /virtual/domain2.com/var/www/html # Nom du Serveur ServerName www.domain2.com # Fichiers de Log relatifs � l'option ServerRoot ErrorLog logs/domain2.com-error_log TransferLog logs/domain2.com-access_log RefererLog logs/domain2.com-referer_log AgentLog logs/domain2.com-agent_log # Pas de script CGI pour ce domaine </VirtualHost> # Fin: Section de l'hebergement virtuel
Ce fichier de configuration est utilis� pour contr�ler comment sont servies les demandes et comment sont formatt�s les r�sultats. Vous n'avez pas besoin d'�diter quoi que ce soit ici pour les domaines virtuels. Le fichier de configuration de base d'Apache doit fonctionner.
Rien de sp�cial n'est � faire dans ce fichier. Utilisez la version de base qui est fournie avec Apache.
Cela s'applique seulement � la version standalone du serveur Apache. Un serveur qui se lance au travers d'inetd n'intervient pas avec les autres domaines et � acc�s � toute la table des descripteurs de fichiers.
Chaque fichier de log qu'ouvre Apache est un autre descripteur de fichier pour le processus. Il y a une limite de 256 descripteurs de fichier par processus au coeur du systeme Linux. Depuis que vous avez plusieurs domaines, vous utilisez plus de descripteurs de fichiers. Si vous avez trop de domaines tournant sur un processus du serveur Apache, vous pouvez engorger cette table. Cela peut impliquer que certains logs ne fonctionneront pas et que certains CGI seront interrompus.
Si vous pr�voyez cinq descripteurs de fichiers par domaine, vous pouvez avoir 50 domaines tournant sur votre serveur Apache sans probl�mes. Mais, si votre serveur a des probl�mes, vous pouvez cr�er /var/www1 avec un serveur Apache qui s'occupe des domaines 1 � 25 et /var/www2 avec un autre serveur qui s'occupe des domaines 26 � 50. Ainsi, chaque serveur aura son propre fichier de configuration, d'erreurs et de log. Chaque serveur doit �tre configur� separement avec ses propres directives de Listen et VirtualHost. Et n'oubliez pas de lancer plusieurs serveurs dans votre fichier httpd.ini.
La version 1.1 du protocole HTTP (HyperText Transfer Protocol) inclue une fonction qui communique le nom du serveur au client. Ce qui implique que le client n'a pas besoin de rechercher le nom du serveur � partir de son adresse IP. Comme �a, deux serveurs virtuels peuvent avoir la m�me adresse IP et �tre deux site Web diff�rents. La configuration d'Apache est la m�me qu'avant, � part que vous n'avez pas besoin de mettre plusieurs directives Listen comme les deux domaines ont la m�me IP.
Le seul probl�me est que virtuald utilise les adresses IP pour distinguer les
domaines. Dans sa forme actuelle Virtuald ne serait pas capable de chroot
vers un r�pertoire de mail (spool) pour chaque domaine. Donc, les mails ne peuvent
etre re�us que sur une IP et il n'y aurait plus un r�pertoire spool pour chaque
domaine. Tous les clients d'un serveur web partageant une IP devront se partager
le meme repertoire spool. Ce qui signifierait que dupliquer les noms d'utilisateurs
serait encore une solution. Enfin, c'est le prix � payer pour �conomiser une IP.
Ce HOWTO montre seulement comment impl�menter le support virtuel sur le serveur Web Apache. La plupart des serveur Web utilisent une interface similaire. Pour plus d'informations sur l'h�bergement de web virtuel, consultez le WWW-HOWTO, la documentation d'Apache sur le Site d'Apache, ou la documentation sur ApacheWeek.
Le support du mail virtuel est une demande toujours grandissante. Sendmail affirme qu'il supporte le mail virtuel. En fait, il se contente d'�tre � l'�coute de mail pour diff�rents domaines. Vous pouvez alors demander � faire suivre le mail quelque part. Cependant, si vous le faites suivre sur la machine locale et que vous avez du mail pour [email protected] et [email protected], ils vont atteindre la m�me bo�te. C'est un probl�me puisque les bob sont deux personnes diff�rentes, avec du courrier �lectronique diff�rent.
Vous pouvez vous assurer que chaque nom d'utilisateur est unique en utilisant une num�rotation des noms d'utilisateurs : bob1, bob2, etc... Vous pourriez �galement hacker le mail et le pop pour que ces conversions soient invisibles, mais cela peut devenir d�sordonn�. Le mail sortant � pour domaine domaineprincipal.com et vous d�sirez que chaque mail envoy� dans chaque sous-domaine ait une adresse From: diff�rente.
J'ai deux solutions. L'une fonctionne avec sendmail et l'autre avec Qmail. La solution avec sendmail devrait fonctionner avec une installation standard de sendmail. Cependant elle partage toutes les limitations �tablies dans sendmail. Il est n�cessaire aussi qu'un sendmail ait �t� lanc� en mode de file d'attente (queue mode) pour chaque domaine. Avoir 50 ou plus processus sendmail en mode de file d'attente qui se r�veillent toutes les heures peut ajouter des contraintes sur une machine.
La solution pour Qmail ne requiert pas plusieurs exemplaires de Qmail et peut n'utiliser qu'un seul r�pertoire de file d'attente. Il a besoin d'un autre programme puisque que Qmail ne se fonde pas sur virtuald. Je crois qu'une proc�dure similaire peut �tre faite avec Sendmail. Cependant, Qmail se pr�te plus ais�ment � cette solution.
Je ne cautionne aucun des deux programmes en particulier. L'installation de Sendmail est un peu moins complexe mais Qmail est pobablement le plus puissant des deux paquetages de serveur Mail.
Chaque syst�me de fichiers virtuel fournit � chaque domaine un fichier /etc/passwd
. Cela signifie que [email protected] et [email protected] sont des utilisateurs diff�rents dans des fichiers /etc/passwd
diff�rents, donc le mail ne constituera aucun probl�me. Ils poss�dent �galement chacun un spool de mail, donc les bo�tes aux lettres seront des fichiers diff�rents sur des syst�me de fichiers virtuels diff�rents.
Cr�ez /etc/sendmail.cf
comme vous le feriez d'habitude avec m4 :
divert(0) VERSIONID(`tcpproto.mc') OSTYPE(linux) FEATURE(redirect) FEATURE(always_add_domain) FEATURE(use_cw_file) FEATURE(local_procmail) MAILER(local) MAILER(smtp)
�ditez /virtual/domain1.com/etc/sendmail.cf pour l'adapter � votre domaine virtuel :
vi /virtual/domain1.com/etc/sendmail.cfApproximativement � la ligne 86 il doit y avoir :
#Dj$w.Foo.COMRemplacez-le avec :
Djdomain1.com
�ditez /virtual/domain1.com/etc/sendmail.cw
vi /virtual/domain1.com/etc/sendmail.cw mail.domain1.com domain1.com domain1 localhost
Cependant, sendmail n�cessite un changement mineur de son code source. Sendmail utilise un fichier nomm� /etc/sendmail.cw
qui contient tous les noms de machine pour lequel il distribuera le mail localement au lieu de le faire suivre � une autre machine. Sendmail fait une v�rification interne de toutes les interfaces r�seau de la machine pour initialiser cette liste avec les adresses IP locales. Cela pr�sente un probl�me si vous envoyez des mails entre deux domaines virtuels de la m�me machine. Sendmail pensera que l'autre domaine virtuel est une adresse locale et il distribuera le mail localement. Par exemple, [email protected] envoie un mail � [email protected]. Puisque le sendmail de domaine1.com pense que domaine2.com est une adresse locale, il va envoyer ce mail � domaine1.com et ne l'enverra jamais � domaine2.com. Vous avez � modifier sendmail (ce que j'ai fait sans probl�me sur la version 8.8.6) :
vi v8.8.5/src/main.cVers la ligne 494 vous devriez remplacer la ligne :
load_if_names();Par :
/* load_if_names(); Comment� puisque cela casse les domaines virtuels */
Notez que cette modification n'est n�cessaire que si vous d�sirez envoyer du mail entre des domaines virtuels, ce qui est probable, je pense.
Cela corrigera le probl�me. Cependant, l'adaptateur r�seau principal eth0 n'est pas supprim�. Ainsi, si vous envoyez un mail depuis une adresse IP virtuelle vers une adresse sur eth0 de la m�me machine, il sera d�livr� localement. Pour cela, j'utilise une adresse IP bidon virtuel1.domaine.com (10.10.10.157). Je n'envoie jamais de mail � cet h�te, les domaines virtuels non plus. C'est aussi l'adresse IP que j'utiliserai pour me connecter sur la machine via ssh, pour v�rifier si le syst�me fonctionne.
Depuis la version 8.8.6 de Sendmail, il existe une option qui d�sactive le
chargement des interfaces r�seaux suppl�mentaires. Ce qui implique la NON
n�c�ssit� de toucher au code source. Elle s'appelle DontProbeInterfaces
.
Editer /virtual/domain1.com/etc/sendmail.cf
vi /virtual/domain1.com/etc/sendmail.cfAjouter la ligne :
O DontProbeInterfaces=True
Sendmail ne peut pas �tre lanc� tel quel, vous allez devoir le lancer � travers inetd. C'est un moyen inefficace qui implique un temps de r�ponse plus long, mais si vous avez un site tellement occup� pour que la diff�rence soit importante, alors vous devriez utiliser une machine d�di�e � ce site. Notez que vous ne de devez PAS utiliser l'option -bd
. Notez �galement que vous devez lancer sendmail -q
pour chaque domaine que vous g�rez. Le nouveau fichier sendmail.init
est le suivant :
#!/bin/sh # Source function library. . /etc/rc.d/init.d/functions case "$1" in start) echo -n "Starting sendmail: " daemon sendmail -q1h echo echo -n "Starting virtual sendmail: " for i in /virtual/* do if [ ! -d "$i" ] then continue fi if [ "$i" = "/virtual/lost+found" ] then continue fi chroot $i sendmail -q1h echo -n "." done echo " done" touch /var/lock/subsys/sendmail ;; stop) echo -n "Stopping sendmail: " killproc sendmail echo rm -f /var/lock/subsys/sendmail ;; *) echo "Usage: sendmail {start|stop}" exit 1 esac exit 0
Pop devrait s'installer normalement, sans effort suppl�mentaire. Vous n'avez qu'� modifier l'entr�e pour pop dans le fichier inetd.conf
pour utiliser le d�mon virtuald. Pour sendmail et pop, cela donne :
pop-3 stream tcp nowait root /usr/bin/virtuald \ virtuald /virtual/conf.pop in.qpop -s smtp stream tcp nowait root /usr/bin/virtuald \ virtuald /virtual/conf.mail sendmail -bs
Cette solution prend la responsabilit� de distribution du qmail-local, donc
l'utilisation des fichiers .qmail dans les r�pertoire home des domaines virtuels
ne marcheront pas. Cependant, chaque domaine aura toujours un utilisateur ma�tre
par domaine qui contr�lera les aliasing du domaine. Deux programmes externes
seront utilis�s pour le fichier .qmail-default
des ma�tres de domaine.
Le mail passera par ces deux programmes afin de distribuer le courrier � chaque domaine.
Deux programmes sont nec�ssaires, car l'un deux est lanc� avec le setuid root. C'est un petit programme qui se change en un utilisateur non administrateur et lance le second programme. Consultez le site le plus proche relatif � la s�curit� pour une discussion sur le pourquoi est-ce n�cessaire.
Cette solution se passe de virtuald. Qmail est assez flexible pour ne pas avoir besoin d'une configuration virtuald g�nerale. La conception de Qmail utilise l'encha�nement de programmes pour distribuer les mails. Cette conception facilite l'insertion d'une section virtuelle dans le processus de distribution de Qmail sans alt�rer une installation standard de Qmail.
Depuis que vous utilisez Qmail, tout nom de domaine non qualifi� sera d�velopp� en utilisant le serveur principal. C'est d� au fait que vous n'avez pas un Qmail pour chaque domaine. Donc, soyez s�r que vos clients (Eudora, elm, mutt, etc.) puissent developper tous vos noms de domaines non qualifi�s.
Qmail doit �tre configur� de mani�re � accepter les mails pour chaque domaine que vous d�sservez. Tapez la commande suivante :
echo "domain1.com:domain1" >> /var/qmail/control/virtualdomains
Ajouter � votre fichier /etc/passwd
principal l'utilisateur domain1.
Je choisirais le shell /bin/false pour que le ma�tre du domaine ne puisse se connecter.
Cet utilisateur sera capable d'ajouter des fichier .qmail et tous les mails
passeront par ce compte. Notez que les noms d'utilisateurs ne peuvent faire que
8 caract�res et les noms de domaines peuvent �tre plus long. Les caract�res
restants seront ignor�s. Ce qui implique, que les utilisateurs domain12 et
domain123 seraient le m�me utilisateur et Qmail pourra �tre perturb�. Donc,
attention � votre convention pour nommer les utilisateurs ma�tres des domaines.
Cr�er les fichiers .qmail du ma�tre de domaine avec les commandes suivantes. Ajoutez les autres alias syst�me au m�me endroit. Par exemple, webmaster ou hostmaster.
echo "[email protected]" > /home/d/domain1/.qmail-mail-daemon echo "[email protected]" > /home/d/domain1/.qmail-postmaster echo "[email protected]" > /home/d/domain1/.qmail-root
Cr�ez le fichier .qmail-default du ma�tre de domaine. Il filtre tous les mails du domaine virtuel.
echo "| /usr/local/bin/virtmailfilter" > /home/d/domain1/.qmail-default
Qmail a besoin d'un pop sp�cial qui supporte le format maildir. Le programme pop
doit �tre rendu virtuel. L'auteur de Qmail recommande d'utiliser tcpserver
(un remplacement � inetd) avec Qmail, donc mes exemples utilisent tcpserver et
NON inetd.
Tcpserver n'a pas besoin de fichier de configuration. Toutes les informations peuvent etre pass�es par une ligne de commande. Ci-dessous, se trouve le fichier tcpserver.ini que vous devez utiliser pour le d�mon mail et le serveur pop :
#!/bin/sh . /etc/rc.d/init.d/functions QMAILDUSER=`grep qmaild /etc/passwd | cut -d: -f3` QMAILDGROUP=`grep qmaild /etc/passwd | cut -d: -f4` # Regarder comment nous �tions appell�s. case "$1" in start) echo -n "Starting tcpserver: " tcpserver -u 0 -g 0 0 pop-3 /usr/local/bin/virtuald \ /virtual/conf.pop qmail-popup virt.domain1.com \ /bin/checkpassword /bin/qmail-pop3d Maildir & echo -n "pop " tcpserver -u $QMAILDUSER -g $QMAILDGROUP 0 smtp \ /var/qmail/bin/qmail-smtpd & echo -n "qmail " echo touch /var/lock/subsys/tcpserver ;; stop) echo -n "Stopping tcpserver: " killall -TERM tcpserver echo -n "killing " echo rm -f /var/lock/subsys/tcpserver ;; *) echo "Usage: tcpserver {start|stop}" exit 1 esac exit 0
Vous pouvez utiliser le script standard de Qmail.init fourni. Qmail est livr� avec une tr�s bonne documentation d�crivant comment le mettre en place.
Vous avez besoin de deux autres programmes pour que votre serveur mail virtuel fonctionne avec Qmail. Ce sont virtmailfilter et virtmaildelivery. Ceci est le code source en C de virtmailfilter. Il doit �tre install� dans /usr/local/bin avec les permissions 4750, l'utilisateur root et le groupe nofiles.
#include <sys/wait.h> #include <unistd.h> #include <string.h> #include <stdlib.h> #include <stdio.h> #include <ctype.h> #include <pwd.h> #define VIRTPRE "/virtual" #define VIRTPWFILE "etc/passwd" #define VIRTDELIVERY "/usr/local/bin/virtmaildelivery" #define VIRTDELIVERY0 "virtmaildelivery" #define PERM 100 #define TEMP 111 #define BUFSIZE 8192 int main(int argc,char **argv) { char *username,*usernameptr,*domain,*domainptr,*homedir; char virtpath[BUFSIZE]; struct passwd *p; FILE *fppw; int status; gid_t gid; pid_t pid; if (!(username=getenv("EXT"))) { fprintf(stdout,"environment variable EXT not set\n"); exit(TEMP); } for(usernameptr=username;*usernameptr;usernameptr++) { *usernameptr=tolower(*usernameptr); } if (!(domain=getenv("HOST"))) { fprintf(stdout,"environment variable HOST not set\n"); exit(TEMP); } for(domainptr=domain;*domainptr;domainptr++) { if (*domainptr=='.' && *(domainptr+1)=='.') { fprintf(stdout,"environment variable HOST has ..\n"); exit(TEMP); } if (*domainptr=='/') { fprintf(stdout,"environment variable HOST has /\n"); exit(TEMP); } *domainptr=tolower(*domainptr); } for(domainptr=domain;;) { snprintf(virtpath,BUFSIZE,"%s/%s",VIRTPRE,domainptr); if (chdir(virtpath)>=0) break; if (!(domainptr=strchr(domainptr,'.'))) { fprintf(stdout,"domain failed: %s\n",domain); exit(TEMP); } domainptr++; } if (!(fppw=fopen(VIRTPWFILE,"r+"))) { fprintf(stdout,"fopen failed: %s\n",VIRTPWFILE); exit(TEMP); } while((p=fgetpwent(fppw))!=NULL) { if (!strcmp(p->pw_name,username)) break; } if (!p) { fprintf(stdout,"user %s: not exist\n",username); exit(PERM); } if (fclose(fppw)==EOF) { fprintf(stdout,"fclose failed\n"); exit(TEMP); } gid=p->pw_gid; homedir=p->pw_dir; if (setgid(gid)<0 || setuid(p->pw_uid)<0) { fprintf(stdout,"setuid/setgid failed\n"); exit(TEMP); } switch(pid=fork()) { case -1: fprintf(stdout,"fork failed\n"); exit(TEMP); case 0: if (execl(VIRTDELIVERY,VIRTDELIVERY0,username,homedir,NU { fprintf(stdout,"execl failed\n"); exit(TEMP); } default: if (wait(&status)<0) { fprintf(stdout,"wait failed\n"); exit(TEMP); } if (!WIFEXITED(status)) { fprintf(stdout,"child did not exit normally\n"); } break; } exit(WEXITSTATUS(status)); }
Ceci est le code source de virtmaildelivery. Il doit etre install� dans /usr/local/bin avec les permissions 0755, l'utilisateur root et le groupe root.
#include <sys/stat.h> #include <sys/file.h> #include <stdlib.h> #include <string.h> #include <unistd.h> #include <stdio.h> #include <errno.h> #include <time.h> #define TEMP 111 #define BUFSIZE 8192 #define ATTEMPTS 10 int main(int argc,char **argv) { char *user,*homedir,*dtline,*rpline,buffer[BUFSIZE],*p,mail[BUFSIZE]; char maildir[BUFSIZE],newmaildir[BUFSIZE],host[BUFSIZE]; int fd,n,nl,i,retval; struct stat statp; time_t thetime; pid_t pid; FILE *fp; retval=0; if (!argv[1]) { fprintf(stdout,"invalid arguments: need username\n"); exit(TEMP); } user=argv[1]; if (!argv[2]) { fprintf(stdout,"invalid arguments: need home directory\n"); exit(TEMP); } homedir=argv[2]; if (!(dtline=getenv("DTLINE"))) { fprintf(stdout,"environment variable DTLINE not set\n"); exit(TEMP); } if (!(rpline=getenv("RPLINE"))) { fprintf(stdout,"environment variable RPLINE not set\n"); exit(TEMP); } while (*homedir=='/') homedir++; snprintf(maildir,BUFSIZE,"%s/Maildir",homedir); if (chdir(maildir)<0) { fprintf(stdout,"chdir failed: %s\n",maildir); exit(TEMP); } time(&thetime); pid=getpid(); if (gethostname(host,BUFSIZE)<0) { fprintf(stdout,"gethostname failed\n"); exit(TEMP); } for(i=0;i<ATTEMPTS;i++) { snprintf(mail,BUFSIZE,"tmp/%u.%d.%s",thetime,pid,host); errno=0; stat(mail,&statp); if (errno==ENOENT) break; sleep(2); time(&thetime); } if (i>=ATTEMPTS) { fprintf(stdout,"could not create %s\n",mail); exit(TEMP); } if (!(fp=fopen(mail,"w+"))) { fprintf(stdout,"fopen failed: %s\n",mail); retval=TEMP; goto unlinkit; } fd=fileno(fp); if (fprintf(fp,"%s",rpline)<0) { fprintf(stdout,"fprintf failed\n"); retval=TEMP; goto unlinkit; } if (fprintf(fp,"%s",dtline)<0) { fprintf(stdout,"fprintf failed\n"); retval=TEMP; goto unlinkit; } while(fgets(buffer,BUFSIZE,stdin)) { for(p=buffer;*p=='>';p++) ; if (!strncmp(p,"From ",5)) { if (fputc('>',fp)<0) { fprintf(stdout,"fputc failed\n"); retval=TEMP; goto unlinkit; } } if (fprintf(fp,"%s",buffer)<0) { fprintf(stdout,"fprintf failed\n"); retval=TEMP; goto unlinkit; } } p=buffer+strlen(buffer); nl=2; if (*p=='\n') nl=1; for(n=0;n<nl;n++) { if (fputc('\n',fp)<0) { fprintf(stdout,"fputc failed\n"); retval=TEMP; goto unlinkit; } } if (fsync(fd)<0) { fprintf(stdout,"fsync failed\n"); retval=TEMP; goto unlinkit; } if (fclose(fp)==EOF) { fprintf(stdout,"fclose failed\n"); retval=TEMP; goto unlinkit; } snprintf(newmaildir,BUFSIZE,"new/%u.%d.%s",thetime,pid,host); if (link(mail,newmaildir)<0) { fprintf(stdout,"link failed: %s %s\n",mail,newmaildir); retval=TEMP; goto unlinkit; } unlinkit: if (unlink(mail)<0) { fprintf(stdout,"unlink failed: %s\n",mail); retval=TEMP; } exit(retval); }
Merci � Vicente Gonzalez ([email protected]) pour son aide qui a rendu possible la solution pour Qmail. Vous pouvez certainement �crire a Vince, pour le remercier, ainsi que lui poser vos questions et commentaires a propos de Qmail, le reste concernant ce HOWTO devant m'�tre adress�.
L'installation de Samba Virtuel est tr�s simple. Soyez s�r que les fichiers suivants soit install�s correctement :
�ditez /etc/inetd.conf
vi /etc/inetd.confAjoutez cette ligne :
netbios-ssn stream tcp nowait root /usr/local/bin/virtuald \ virtuald /virtual/conf.smbd smbd
Un fichier smb.init n'est pas n�cessaire tant que le serveur est lanc� via inetd.
Tout autre service devrait suivre une proc�dure similaire :
/etc/inetd.conf
;/virtual/conf.service
;Voici tout ce dont vous avez besoin. J'esp�re que cet article r�pond � vos attentes. Vous pouvez utiliser l'email � Computer Resource Center pour tout commentaire (NdT : en anglais bien s�r). Si vous avez une question, ou si vous me proposez une mise � jour, faites-le moi savoir et je l'ajouterai.
Ce document a rencontr� un grand int�ret. Je remercie toutes les personnes qui m'ont envoy� des questions et qui m'ont aid� � former ce document pour obtenir l'int�r�t des utilisateurs. Avant de me poser des questions, je vous recommande de lire la FAQ pour voir si cela n'a pas d�j� �t� demand�. Merci encore. Brian
Q1. J'ai cr�� un sendmail.init et syslogd.init. Je les ai mis dans /usr/local/bin et essay� de les lancer, mais ils me donnent des erreurs.
R1. Ces fichiers sont appell�s scripts d'initialisation. Ils sont lanc�s par le programme init quand votre ordinateur d�marre. Ils ne vont pas avec les binaires de /usr/local. Consultez le Guide de l'Administrateur Syst�me Linux (Linux System Administrators Guide) ou le Guide pour Bien D�marrer avec Linux (Linux Getting Started Guide) pour des informations sur la mani�re d'utiliser les scripts d'initialisation du syst�me.
Q2. J'ai mis ces lignes dans /etc/sendmail.cf :
divert(0) VERSIONID(`tcpproto.mc') OSTYPE(linux) FEATURE(redirect) FEATURE(always_add_domain) FEATURE(use_cw_file) FEATURE(local_procmail) MAILER(local) MAILER(smtp)
Et j'obtiens une sortie vraiment �trange. Pourquoi ?
R2. Vous ne devez pas mettre ces lignes directement dans /etc/sendmail.cf.
Le fichier sendmail.cf a �t� �crit pour que sendmail le comprenne facilement et
est difficile � lire aux humains.
Ainsi, pour le rendre facile � configurer, nous utilisons un programme appell�
m4
et ses capacit�s de macros pour cr�er le fichier sendmailf.cf
.
Les lignes FEATURE sont en fait des macros qui se d�veloppent par rapport
� la configuration de Sendmail. Lisez la documentation de sendmail pour savoir
comment configurer sendmail avec cette m�thode. Aussi, notez que vous cr�ez un
fichier /etc/sendmail.cf principal et le script virtfs le copie sur
/virtual/domain1.com/etc/sendmail.cf. Puis, vous �ditez ce sendmail.cf pour
l'adapter � votre domaine.
Q3. Ou puis-je trouver virtuald, qu'est-ce donc et comment l'utiliser ?
R3. Virtuald est un programme en C que j'ai �crit pour lancer un service
virtuel. Il est inclus dans ce HOWTO. Vous le compilez comme un programme C normal :
make virtuald
. Le binaire r�sultant est plac� dans /usr/local/bin.
Ajoutez les lignes n�cessaires � /etc/inetd.conf pour utiliser virtuald comme
une facade vers un programme serveur.
Q4. Dialog n'est pas install� sur mon syst�me ?
R4. Dialog est un programme qui permet d'avoir des fen�tres dans vos scripts shell. Il est n�c�ssaire pour faire fonctionner mon script shell virtuel. Vous pouvez trouver une copie de dialog sur metalab. Il ne devrait pas y avoir de probl�mes pour le compiler et l'installer.
Q5. Comment puis-je savoir si le syslogd virtuel marche ?
R5. Quand virtuald est lanc�, il doit envoyer le message suivant � syslogd (/var/log/messages) :
Nov 19 17:21:07 virtual virtuald[10223]: Virtuald Starting: $Revision: 1.1.1.1 $ Nov 19 17:21:07 virtual virtuald[10223]: Incoming ip: 204.249.11.136 Nov 19 17:21:07 virtual virtuald[10223]: Chroot dir: /virtual/domain1.com
Le message du chroot
est envoy� par virtuald une fois l'appel syst�me
chroot
effectu�. Si ce message appara�t, alors le syslogd virtuel
fonctionne. Si le service que vous rendez virtuel logue les messages par syslogd et que
vous les voyez, c'est aussi un signe que le syslod virtuel fonctionne correctement.
Noter que si vous n'avez pas mis l'option VERBOSELOG lors de la compilation, Virtuald ne loguera pas du tout. Le seul moyen de savoir si le syslogd virtuel marche dans ce cas l�, c'est de voir si un d�mon qui rend un service virtuel ind�pendamment, logue quelque chose avec syslogd.
Q6. Comment puis-je installer des quotas � travers un syst�me de fichiers virtuel ?
R6. Vous l'installez comme vous le feriez d'habitude. Aller voir le Quota mini-HOWTO. Cependant, vous devez �tre s�r qu'il n'y ait pas de conflits d'uid entre les domaines. S'il y'a des conflits, les utilisateurs devront partager un quota. Pr�parez un intervalle d'uid qui auront le quota activ� et dites aux domaines qu'ils ne peuvent avoir d'utilisateurs dans cet intervalle, � part ceux qui sont retenus pour avoir un quota.
Q7. Que fait cette notation "\" dans toutes les entr�es du inetd.conf ?
R7. C'est juste une m�thode pour couper une ligne d'un fichier de configuration en deux lignes. J'ai fait �a pour que les lignes puissent avoir un retour � la ligne de mani�re � obtenir une meilleure pr�sentation. Vous pouvez ingorer le "\" et les rejoindre en une seule.
Q8. Quand je lance passwd
ou n'importe quel programme
concernant les logins, le syst�me me renvoie permission denied
.
Quand je lance FTP ou su
le syst�me me renvoi�
no modules loaded for service XXX
. Pourquoi ?
R8. Ce sont les messages d'erreur de PAM. J'ai �crit les scripts avant que
PAM ne sorte. Mon script virtfs ne copie pas /etc/pam.d
,
/usr/lib/cracklib_dict.*
, /lib/security
ou n'importe quel
fichier dont PAM a besoin. PAM en a besoin pour fonctionner. Si vous �ditez
mon script virtfs pour copier ces fichiers, il n'y aura plus de probl�mes.
Q9. Est-ce que virtuald peut fonctionner avec les hosts.allow et hosts.deny de tcpd ?
R9. Oui, il peut, mais avec quelques modifications.
D'abord, le code source doit �tre chang� en deux endroits.
Il faut ins�rer ces lignes l� o� les arguments sont analys�s.
if (!argv[3]) { syslog(LOG_ERR,"invalid arguments: no program to run"); exit(0); }
La ligne d'ex�cution doit remplacer :
if (execvp(argv[2],argv+2)<0)
par :
if (execvp(argv[2],argv+3)<0)
Deuxi�mement, les lignes du fichier inetd.conf
:
ftp stream tcp nowait root /usr/local/bin/virtuald \ virtuald /virtual/conf.ftp tcpd wu.ftpd -l -a
Troisi�mement, �diter les fichier /virtual/domain1.com/etc/hosts.allow
et /virtual/domain1.com/etc/hosts.deny
pour mettre vos param�tres.
Q10. Est-ce que mon serveur virtuel peut lancer des CGI ?
R10. Bien s�r, mais je vous recommande de mettre le r�pertoire
/cgi-bin
� un endroit en dehors du chroot
, o� vous seul
avez acc�s. Par exemple, /var/www/cgi-bin/domain1.com. Donner l'acc�s aux
cients � /cgi-bin leur donne la possibilit� de lancer des programmes sur votre
serveur. C'est un gros trou de s�curit�. Soyez prudent. Je ne laisse aucun CGI
tourner sur mon syst�me sans que je n'ai pas personnellement cherch�
d'�ventuels bugs.
Q11. Mes fichiers de configuration sont diff�rents de vos exemples. Que dois je faire ?
R11 Il y a deux styles de configuration : System V et BSD. Les exemples fournis dans ce HOWTO sont bas�s sur les fichiers de configuration System V. Les services virtuels marchent aussi bien sur l'autre syst�me. Pour des informations sur la m�thode pour configurer vos fichier de style BSD, consultez l'origine de votre distribution ou le site LDP le plus pr�s.
Q12. Je vous ai envoy� un mail et n'ai pas re�u de r�ponses ou alors elles ont pris un long moment avant de me parvenir. Pourquoi ?
R12. Vous n'avez s�rement pas mis VIRTSERVICES HOWTO dans le sujet. Sachez que je suis un administrateur r�seau, et que parmi mes 20 heures par jour, j'administre mes machines virtuelles et celles de mes clients. Un mail qui est proprement adress� aura toujours une r�ponse dans les deux ou trois jours suivants. Les mails mal adress�s ne seront pas filtr�s vers ma bo�te aux lettres pour VIRTSERVICES, et peuvent m'�tre inconnus pendant plusieurs jours, voir semaines.
Q13. Est-ce que virtuald marche avec une connection a 100Mbit ?
R13. La vitesse d'une carte r�seau est totalement ind�pendante du fait que virtuald fonctionne ou pas. V�rifiez que votre serveur tourne sous 10Mbit et que votre carte 100Mbit fonctionne normalement sans un serveur virtuel.
Q14. Est-ce que je dois utiliser la table virthost
de sendmail ?
R14. Non, c'est une fonctionnalit� de Sendmail qui re�oit les informations
pour plusieurs domaines. Virtuald donne � chaque Sendmail son propre environnement
chroot
. Installez Virtuald et configurez sendmail comme vous le feriez
� l'habitude pour chaque domaine.
Q15. Puis-je installer un telnet virtuel sur ma machine ? Et est-il possible de cr�er un compte root virtuel, pour que les client puissent administrer leur propre domaine ?
R15. Ces questions reviennent souvent, et pour etre honn�te, j'en ai un peu marre de les entendre. La r�ponse, qui est dans ce document, est que n'importe quel service lanc� par inetd peut �tre rendu virtuel, donc rien ne vous emp�che de le faire. Rien, � part le bon sens. Cependant, les b�n�fices que vous pouvez avoir sont fortement alt�r�s par le prix de la securit� de votre machine virtuelle (ainsi que les sites que vous �tes suppos�s h�berger d'une mani�re r�sponsable). Voici quelques exemples :
gethostname
pour qu'il
utilise le nom de domaine virtuel et non celui du syst�me, etc.
Si vous �tes un utilisateur avanc�, hackez le kernel. Pour un d�butant, je ne le
recommande pas. chroot
, peut �teindre le syst�me et tuer les autres
processus sur le syst�me.Comme quoi, c'est une tr�s mauvaise id�e d'autoriser des connections sur une machine virtuelle. Si vous le permettez, tous les sites heberg�s sur cette machine seront en danger. Si vous voulez autoriser un propri�taire de site � administrer ses utilisateurs, vous devez alors �crire (pas de script) le programme n�cessaire pour lancer un processus virtuel qui l'autorise � les ajouter, effacer ou modifier en se connectant par ssh. Ceci devra �tre compl�tement ex�cut� par menus, vous ne devrez jamais autoriser de consoles, ou d'acc�s root. Afin d'accomplir ceci, vous devrez changer le propri�taire des fichiers concern�s de root � un autre utilisateur. Si c'est fait de cette maniere, c'est assez securis� pour �tre incorpor� dans une machine virtuelle. Il ne sera jamais acceptable d'autoriser des connections root en telnet ou ssh. Le faire, serait simplement une invitation au d�sastre. S'il y avait une raison de le faire, le site devrait �tre h�berg� sur une machine d�di�e, o� le risque serait juste pour lui. Aucun administrateur responsable ne ferait autrement et donc je ne perdrai pas plus de temps sur cette question.
Q16. Y a-t-il un rpm, tar, site web, liste de diffusion, etc. associ� � virtuald et au Virtual-Services HOWTO ?
R16. Pour le moment il n'y a rien de tout ceci. Ce HOWTO est la seule source d'information sur tout ce que j'ai fait concernant ce projet. Je trouve ce HOWTO assez informatif, rendant le besoin d'autres renseignements superflu.
Q17. Quand j'essaye de lancer virtexec en tant que simple utilisateur,
j'ai chroot: operation not permitted
. Pourquoi ?
R17. chroot
est un appl syst�me restreint au root. Seulement
le super utilisateur peut l'executre. Le script virtexec lance le programme
chroot
ce qui implique le besoin d'�tre root pour le lancer.
Q18. J'ai mis en place pop et sendmail, mais la r�cuperation des mails ne semble pas marcher. D'o� cela vient-il ?
R18. Certains programmes pop prennent comme emplacement des fichiers mail
/usr/spool/mail
. Je sais que qpop
doit etre �dit� manuellement
pour r�soudre ce probl�me. Soit vous recompilez les sources de votre programme, soit
vous faites un lien symbolique de /virtual/domain1.com/usr/spool
vers
/virtual/domain1.com/var/spool
.
Q19. Je n'ai pas utilis� le programme mentionn� dans votre HOWTO, j'utilise le programme XXX. Il ne marche pas. Pourquoi ?
R19. J'ai essay� de faire des exemples le plus g�nerique possible pour chaque serveur. Je sais que certaines personnes ont leur version favorite de chaque serveur. Envoyez-moi le plus d'informations possible, et j'essaierai de trouver une solution � votre probl�me et je l'incluerai dans la FAQ. L'information la plus importante est de me dire ou trouver la version du programme que vous utilisez (sous la forme ftp://ftp.domain.com/subdir/subdir/file.tgz).
Q20. Quand je lance virtexec il dit symlink not a virt function
.
Qu'est-ce que cela veut dire et comment le r�parer ?
R20. Virtexec est programme pour lequel les arguments sont les quatres
premiers caract�res, et il lance le nom restant dans l'environnement virtuel.
Par exemple, virtpasswd
lance passwd
. Si les quatres
premiers caracteres ne sont pas virt
, il se plaint et sort un message
d'erreur. Virtexec est �crit en script shell et devrait �tre tr�s simple � porter.
R�f�rez vous aux pages de manuels de bash ou du shell que vous utilisez pour
vos question sur la programmation de script shell.
Q21. J'ai une question � propos de Qmail, Samba, Apache, etc. qui n'a aucun rapport avec la mise en place de virtuald ou l'interface entre le paquetage et virtuald.
R21. Tous les paquetages d�cris ici sont pleinement document�s.
Certains ont un site web comme www.nom_du_paquetage.org
qui leur
est enti�rement d�di�. S'il vous plait consultez ces documents � propos de ce
genre de questions.
Q22. J'ai plusieurs alias de domaines pointant sur domain1.com mais les mails continuent � �tre renvoy�s aux alias. D'o� est-ce que ca vient ?
A22. Virtmaildelivery compte sur les variables d'environnement qui
lui sont pass�es pour d�terminer quel r�pertoire /virtual/domain1.com utiliser
pour distribuer le courrier. Il ne fait pas de recherche DNS pour d�terminer l'adresse du mail.
Puis, si l'adresse est submail.mail.domain1.com
, virtmaildelivery
essayera en premier cette adresse puis mail.domain1.com
et puis
domain1.com
. Il essaye dans cet ordre, jusqu'� ce qu'une concordance
ait lieu o� qu'il ne reste plus de noms de domaines.
De toutes facons, si vous avez des alias de domaines qui ne sont pas des sous-domaines d'un autre, vous devez cr�er des liens symboliques comme :
cd /virtual ln -s domain1.com domain1alias.com
De cette mani�re, virtmaildelivery sera tromp� en pensant que ces m�mes r�pertoires
existent m�me si l'un d'eux est un lien symbolique et le mail pourra �tre distribu� �
[email protected]
ou [email protected]
. Notez que
virtexec
listera les deux r�pertoires des domaines dans la bo�te de
dialogue quand vous le lancerez. Vous pouvez choisir n'importe lequel, mais ce
sera le m�me syst�me de fichier.